Les clés

Chère amie,

J’aime les clés, il y en a de toutes sortes et de toutes grandeurs et normalement je ne les perds pas. Mais ce jour là…

J’arrive au bureau et j’ouvre la porte. Le soir lorsque je veux repartir, pas de clé! La seule chose que je sais, c’est que la clé doit être dans mon bureau vu que j’ai ouvert la porte le matin. Je cherche… je cherche… et je rentre en laissant la porte non fermée car je n’ai rien trouvé. A la maison, j’ouvre pour la 3ème fois mon sac et fouille partout… rien!

C’est un peu le stress au bureau à cause de cette clé ! Ce sont des clés sécurisées et qui ouvrent d’autres portes, donc si je l’ai perdue n’importe qui pourrait ouvrir nos bureaux. Moi cela ne me stresse pas car je sais que la clé est dans mon bureau, mais où?
Après deux longs jours de stress pour certains, on décide de s’arrêter et de demander à Dieu où est cette clé? Et Dieu répond ! Oui, il nous indique que la clé est sur ma chaise de bureau! La chaise est secouée et la clé tombe ! Tout le monde s’étonne, mais surtout s’émerveille de l’écoute du collègue qui a reçu la “vision” de ma chaise.

Personnellement je trouve fabuleux que Dieu prenne le temps de répondre à ces demandes. Cette clé, je savais qu’elle était dans mon bureau et je l’avais cherchée assise sur ma chaise ! C’est le seul “meuble” que je n’avais pas regardé.
Dieu est concerné par nos grands mais aussi par nos petits besoins. Rien n’est “pas important” pour lui. Il aime aussi qu’on lui en fasse part même si on se dit qu’il a d’autres choses à faire.

Tu n’as peut-être pas perdu de clé, mais tu as un autre besoin ou défi. Alors prends le temps de lui en parler, ton Père céleste est concerné. Je ne sais pas comment il va te répondre, mais attends-toi à une réponse, écoute ! Et si tu désires partager avec moi comment Il a répondu, je me réjouis de te lire!

Ces prochaines semaines, le mot “clef” sera le fil conducteur de toutes nos méditations. Je me réjouis de découvrir comment Dieu va nous parler au-travers de ce petit mot de 3 ou 4 lettres.

Belle semaine avec Dieu qui ouvre et ferme les portes par amour pour nous.

PS : J’organise un séminaire “A la découverte du Père” du 14 au 20 février 2025.
Écris-moi si tu désires des infos!

 
 

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Chronique de la salle de bain (30)

Chère amie, 

A la veille de ces semaines d’été, je te pose une question. Dans cette chronique je vais t’interpeller sur…. ah mais je ne vais te le dévoiler juste comme ça , il va falloir regarder la vidéo. Je peux juste te dire que mon histoire concerne une maison. 
Je te souhaite une bonne et belle journée sous le regard de Notre Père qui veut toujours nous emmener plus loin.

Amitiés
Marie 


 
 

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Soins des blessures

Hello chère amie,

C'était une fête d'anniversaire, un de nos amis fêtait ses 60 ans et nous étions tous habillés dans le style des années 60. L'atmosphère était détendue et il était amusant de voir tout le monde avec des vêtements brillants et toutes sortes d'attaches dans les cheveux. Ma fille de 12 ans jouait avec un garçon de 4 ans. Ensemble, ils couraient parmi les invités tout en grignotant du pop-corn. 

Au moment du repas, ma fille est venue me voir en pleurant. J'ai tout de suite compris que quelque chose n'allait pas. Elle boitait, se tenait le bras, et pleurait à chaudes larmes. “J'ai glissé maman!” me dit-elle.

“Où as-tu mal ?” Elle m'a montré sa hanche, mais c'est son bras qui m'inquiétait le plus. 

“Et ton bras ?" Elle a levé le bras pour que je puisse voir clairement son coude. C'était un mélange de boue, de cailloux et de sang. 

En réconfortant ma fille, je l'ai conduite au robinet de la cuisine et j'ai commencé à lui laver soigneusement le bras. Elle n’arrêtait pas de répéter: “C’est pas trop grave, c’est pas si grave.” Mais j'ai continué jusqu'à ce que toute la saleté ait disparu et qu'une grande et assez profonde écorchure apparaisse. Mon amie a rassemblé des produits désinfectants et nous avons mis un pansement.

Rétrospectivement, il aurait été préférable de la recoudre, mais il était trop tard pour cela le lendemain. Pendant deux jours, la plaie a suinté et j’ai continué à la nettoyer. Le deuxième soir, nous l'avons laissée se sécher et le lendemain une belle croûte est apparue. Après quelques jours la plaie en guérissant, démangeait un peu, et ma fille a commencé à gratter la croûte.  

“Non, laisse-la.” lui ai-je dit. “Dieu guérira la peau sous la croûte, mais cela prendra du temps. Nous pouvons attendre patiemment et quand ce sera fait, la croûte s'enlèvera d'elle-même.”

J'ai pensé : ‘Combien de fois m'arrive-t-il aussi de gratter mes croûtes?’ Impatiente que ce soit fini, irritée que cela prenne autant de temps, gênée par cette croûte si laide.

Je veux activement participer au processus de guérison pour que tout aille plus vite.
Nous sommes tous blessés dans cette vie. Parfois par notre propre faute, parfois celle des autres. Nous glissons, nous tombons, nous nous blessons, nous sommes blessés.

Nous courons vers notre mère ! 

Nous courons vers notre Mère / Père céleste. Nous racontons ce qui s'est passé et montrons la blessure. Parfois nous disons : “Ce n'est pas trop grave.” Pourtant Dieu lui, désire voir la blessure, il sait comment la soigner. Ce peut être douloureux et cela va souvent laisser une cicatrice. Notre Père céleste aime panser les plaies; comme il est écrit dans Esaïe 63:1

“Car l’Eternel m’a oint pour annoncer aux humiliés une bonne nouvelle. Oui, il m’a envoyé afin de panser ceux qui ont le cœur brisé.”

Et ça prend du temps, et c'est là que se trouve le défi pour nous, pour moi: attendre et faire confiance. Ne pas aller gratter, ne pas aller voir par moi-même à quoi cela ressemble maintenant. Ne pas montrer à une autre personne ce qu'il y a sous la croûte et à quel point c'était grave. Non, laisser, attendre, même quand ça démange, que Dieu fasse ce qu'il faut. Il est un bon médecin. Au bon moment, la peau en dessous sera complètement guérie et la croûte tombera.

C'est ce que je voulais t’encourager à faire aujourd'hui. Fais confiance au divin médecin!

Ne te gratte pas, fais-lui confiance, il pansera tes blessures jusqu’à la guérison. Sois patiente avec toi!

 

Marianne Van Hasselt-Zondervan
mariannevanhasselt@gmail.com

 

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La sage-femme à ma naissance

Hello amie!

Dernièrement j’ai fait une belle expérience!

J’ai l’habitude de prier les psaumes pendant ma prière du matin.

Cependant je ne me réjouissais pas d’arriver au psaume 22. Depuis mon enfance, j’ai quelques souvenirs tristes en lien avec ce psaume. Je repoussais donc le moment de le prier.
Quelle ne fut pas ma surprise en le lisant dans une autre traduction que la King James dans l’anglais de mon enfance ! J’ai été touchée aux larmes par les versets 10 et 11 et je vais te les traduire depuis la version anglaise The Message

« Toi Dieu, Tu as été sage-femme à ma naissance,

Me mettant au sien de ma mère !

Quand j’ai quitté l’utérus de ma maman 

Tu m’a bercé.

Depuis le moment de ma naissance,

Tu as été mon Dieu »

Dieu en sage-femme?? Quelle image bouleversante! Et quelle sage-femme! Une sage-femme qui reste avec l’enfant à jamais, prenant soin, étant attentive, présente!

Rares sont les scènes humaines qui dépeignent avec plus de vérités la réalité humaine qu’une naissance: 

L’anticipation, mais aussi la peur de toutes et tous avant l’événement.

Les longues heures d’attente.

Les cris de douleur.

Le liquide amniotique et le sang imprégnant les habits et les draps.

L’effort et l’émotion des personnes présentes.

L'épuisement de la maman.

L’impuissance du père.

Des complications qui peuvent être possibles.

La joie extatique avec l'arrivée du bébé.

L’angoisse si le bébé est défié dans sa santé.

Le retour à la maison qui peut être défiant.

Quel effet cela te fait, de penser à Dieu comme sage-femme à ta naissance?

Prends un moment pour voir la scène.

Nous sommes loin d’imaginer combien nos vies sont précieuses pour Dieu. Combien Il tient à être présent à chaque étape de nos vies. Pour rien au monde Il allait rater notre naissance, Lui qui nous avait désiré avant les fondements de la terre.
Il s'ensuit qu’Il nous comble de Sa présence, de Son attention et de Ses soins à chaque seconde de nos vies, jusqu’à notre dernier souffle.
Il sait exactement ce dont va être fait ta journée aujourd’hui. Il voit bien tout ce que tu portes et combien ta vie te défie. Il n’est pas indifférent à tes luttes et tes craintes. Il est rempli d'espérance pour ton avenir et ton présent. 
Allons confiante dans cette nouvelle journée, sachant que chaque détail de nos vies intéresse Dieu au plus haut point. Il aimerait être plus proche de nous, participer avec nous aux événements de nos journées. Il désire ardemment être inclus par nous et collaborer avec nous à chaque étape. Il te dit que tu le peux. 

« Toi Dieu, Tu as été sage-femme à ma naissance,

Me mettant au sien de ma mère !

Quand j’ai quitté l’utérus de ma maman

Tu m’a bercé.

Depuis le moment de ma naissance,

Tu as été mon Dieu »

 
 

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Navis fluctuat nec mergitur

Chère amie,

Aujourd’hui, je ne vais pas te parler de ma maison, mais de celle de mon père et de ma mère. Celle que j’ai quittée quand je me suis mariée. Sur notre faire-part de mariage était dessiné un bateau avec cette devise de la ville de Paris : « Navis fluctuat nec mergitur » Le navire est battu par les flots, mais ne sombre pas.
Mon mari et moi nous étions rencontrés à l’école, aux cours de latin. Mais ce n’est pas la seule raison de ce symbole sur notre faire-part. Pour moi, il résonnait beaucoup plus profondément, comme un besoin impérieux mais inconscient de ne pas revivre le drame de mon enfance.
Quand c’est arrivé, quand le bateau a coulé, mon frère et moi étions comme les deux seuls survivants d’un naufrage en mer, livrés à nous-mêmes, nous débattant dans une eau sombre et froide. Je n’avais plus que lui.
Une fois la tempête passée, nous avons appris à nager dans un océan de non-dits. Et au lieu de pouvoir construire des relations saines, chacun a fait de son mieux pour survivre.

Je me suis accrochée à lui pour ne pas sombrer, pendant que lui appuyait sur ma tête pour pouvoir garder la sienne hors de l’eau.

Mon attachement excessif, la peur de le perdre, la peur de ne pas être à la hauteur, la peur qu’il me rejette, l’importance que j’attachais à ce qu’il disait ou à ce qu’il pensait, son influence, ont travaillé ensemble comme un pouvoir s’exerçant sur moi.

Il y a sept ans, Dieu m’a dit, comme à Abraham : «Va-t’en de ton pays, de ta patrie, de la maison de ton père, dans le pays que je te montrerai.» Genèse 12:1 C’est alors qu’a commencé pour moi un long et douloureux chemin de guérison. Un chemin vers la paix et la liberté.

A la même période, mon frère est tombé gravement malade. Et pendant qu’il luttait pour vivre, de mon côté, j’ai désiré plusieurs fois m’endormir pour ne plus jamais me réveiller. Mais Dieu m’a dit : « Vis ! » et à mon frère, il a dit : « Tu vivras ». Il est venu dire à chacun de nous : « Je veux que tu vives »

Il a étendu sa main d’en haut, il nous a saisis, il nous a retirés des grandes eaux … il nous a mis au large, il nous a sauvés parce qu’il nous aime. (cf. Psaume 18)

La manière dont mon frère et moi avons vécu ces sept années difficiles aurait pu dégrader encore plus une relation déjà abimée par le naufrage de notre enfance. Mais la pensée de Dieu pour ses enfants est de restaurer les liens et de bénir. Une bénédiction comme l’huile qui descend sur la barbe d’Aaron, la rosée de l’Hermon, la douceur des frères et sœurs qui demeurent ensemble, la vie pour l’éternité. (cf. Psaume 133)

Dieu permet parfois des nouvelles tempêtes pour mettre en lumière une épave échouée au fond de la mer. Cela demande du courage et de l’humilité pour plonger dans les sombres profondeurs à la découverte de l’histoire que raconte un navire naufragé. Mais Dieu est présent à chaque étape de ces expéditions salutaires qui conduisent vers les trésors de sa bonté infinie.

Aujourd’hui, je peux me réjouir pleinement de la guérison de mon frère. Après un chemin de pardon et de consolation, Dieu, dans sa grâce, a ouvert mon âme à la célébration. Et j’ai porté mon frère sur mon cœur devant Dieu en chantant ces paroles puissantes :

Alléluia ! Gloire à mon Libérateur
Alléluia ! La mort cède en sa faveur
Mes chaînes ont été brisées.
En son nom je suis sauvé
Jésus-Christ mon espérance.

Puis vient le matin de la promesse
Où son corps meurtri a repris vie
Dans le silence, sa voix retentit :
« La mort n’a sur moi pas de pouvoir »

Jésus-Christ, à toi la victoire !

(Chant traduit de « Living Hope » Phil Wickham)

 
 

Sylvie Scheidegger
e-mail

 

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Etre satisfait

Chère amie,

C’est souvent bien difficile d’être satisfait. Nous voyons nos défauts, nous voyons ce que l’autre a, et nous nous comparons. Nous nous laissons piéger par l’envie qui est l’opposé de la satisfaction.

Qu’est-ce qui nous permettrait d'être plus souvent satisfait? Serait-ce la confiance ?

Paul a fait l’expérience du contentement, et nous en parle par deux versets bibliques.

“...en toute chose faites connaître vos besoins à Dieu par des prières et des supplications, dans une attitude de reconnaissance. Et la paix de Dieu, qui dépasse tout ce que l'on peut comprendre, gardera votre coeur et vos pensées en Jésus-Christ.” Philippiens 4:6-7

C’est dans ma relation à Dieu et dans la reconnaissance que mon coeur sera gardé. “Reconnaissance” est le premier mot pour vivre le contentement. Voir ce que j’ai et m’en réjouir. C’est exactement ce que dit Paul dans ce deuxième passage.

“J'ai éprouvé une grande joie dans le Seigneur de ce que vous avez enfin pu renouveler l'expression de votre intérêt pour moi. Vous y pensiez bien, mais l'occasion vous manquait. Ce n'est pas à cause de mes besoins que je dis cela, car j'ai appris à être satisfait de ma situation.” Philippiens 4:10-11

J’ai appris à être satisfait… “J’ai appris” est notre deuxième mot important !

Ce n’est pas inné dans le cœur humain que la satisfaction ou le contentement. Nous devons l’apprendre et je dirais même qu’il nous faut le cultiver. Comme dans un jardin, notre coeur peut vite être envahi par le doute, la colère, l’envie et plein d’autres émotions qui viennent court-circuiter “la ligne du contentement”.

C'est un défi ! Être satisfait quelles que soient les circonstances !

Nous consacrons beaucoup de temps, d'argent et d'énergie à chercher à avoir plus, à être plus ou à faire plus. Nous travaillons plus dur au travail pour être remarqués - nous voulons être considérés comme quelqu'un. Franchement, nous ne sommes pas satisfaits et, par conséquent, nous perdons notre paix et nous sommes pris dans le cycle sans fin de la recherche de plus.

Le contentement est plus profond que les possessions, que le ministère, que les titres ou que les fonctions. Le contentement est l'état de notre cœur, de sorte que, comme Paul, nous pouvons dire, “que nous soyons dans le besoin ou dans l'abondance, nous sommes satisfaits”. Nous trouvons le secret d'être en Christ. Nous pouvons faire confiance à notre Père céleste parce qu'il répondra à tous nos besoins selon la richesse de sa gloire (Philippiens 4:19).

La confiance semble simple, mais pour beaucoup d'entre nous, c'est le processus complexe du lâcher-prise. C'est reconnaître que nous ne pouvons pas y arriver par nous-mêmes, que tous nos efforts conduiront à la frustration et que nous serons privés de notre paix. La confiance dit que notre Père est plus grand et plus capable, qu'il sait ce qui est le mieux pour nous et que notre seule réponse est d'avoir un cœur d'enfant qui se repose et dépend de lui. Alors je connaîtrai le contentement et me réjouirai avec l’autre même s’il a plus que moi!

Alors cultivons la reconnaissance en cultivant notre relation au Père céleste !!

 
 

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En temps voulu

Chère lectrice,

Alors que j’essaie de t’imaginer lisant ces quelques lignes, je me demande aussi quel est ton rapport au temps. Est-ce aussi compliqué pour toi que pour moi ?

Pour ma part, j’ai l’impression d’être défiée à tous les niveaux dans ce domaine. Arriver à l’heure quelque part est un challenge quotidien au point que, lorsqu’il m’arrive occasionnellement d’être en avance, je ressens une joie exubérante et l’envie de le crier sur les toits. Je suis de celles et ceux qui attendent toujours la dernière minute avec tout le stress que cela implique. J’ai dû mal à gérer mon impatience, surtout dès qu’il s’agit d’informatique ou de trafic routier. Etc.

 

Je ne sais pas à quel point tu peux t’identifier à mes travers ou encore à la petite fille que j’étais qui piaffait d’impatience, perplexe, quand on répondait à l’une de ses questions par : «Tu comprendras quand tu seras grande».

Dernièrement, on m’a dit « Tu sauras en temps voulu ». Cela m’a d’abord agacée et rappelé cette fameuse phrase, « quand tu seras grande ». C’est pourtant là que m’est venue l’idée de cette lettre, parce que cela m’a fait penser à certaines prières ou questions adressées à Dieu pour lesquelles je suis en attente de réponse.

J’ai confiance en Dieu : je crois de tout mon cœur que « tout contribue au bien de ceux qui aiment Dieu » (Romains 8:28). Me répéter que Dieu, notre Père céleste, veut me donner ce qu’il y a de meilleur, cela m’aide quand je trouve l’attente longue. Je me rappelle aussi qu’il sait parfaitement mieux que moi, lui qui tient entre ses mains tous les temps, quel est « le bon moment ».

Bien entendu, c’est une chose de se répéter ces vérités, c’en est une autre de les vivre tous les jours. Depuis ce « en temps voulu » qui m’avait heurtée, les occasions de prendre conscience du bien-fondé de cette expression se sont comme multipliées.

« En temps voulu », j’ai reçu la matière de ce Mail Hebdo. « En temps voulu », Dieu m’a inspirée pour prendre les bonnes décisions et gérer différentes situations en lien avec mon travail. « En temps voulu », Dieu a révélé des blessures dans mon cœur et commencé à les guérir. « En temps voulu », j’ai pu recevoir et être profondément touchée et encouragée par les attentions et le soutien de l’entourage dont Dieu m’a bénie.

Tous ces « en temps voulu » te semblent sûrement vagues, je m’en rends compte. Ils font cependant référence à des situations concrètes de ma vie qui se sont produites ces quatre dernières semaines. Oui, « en temps voulu », j’ai su et j’ai pu être reconnaissante de ce timing parfait. On est toujours plus sage après coup, évidemment.

Ma prière pour toi est que ces mots « en temps voulu » dans ta vie produisent un doux sentiment de réjouissance parce que ce qui est devant toi est bon ; que cela remplace l’impatience ou la souffrance qui sont peut-être associées à une attente trop longue.

« Que le Dieu de l’espérance [te] remplisse de toute joie et de toute paix dans la foi, pour que [tu] débord[es] d’espérance, par la puissance du Saint-Esprit ! » (Romains 15:13)

 

Samantha Steiner
samantha@eglisehome.com

 

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Confiance

Chère amie,

Voilà, c’est parti !

Dans quelques heures mon cœur blessé va être réparé. Dans quelques heures… (c’est peu et c’est beaucoup en même temps) mon cœur va être sécurisé. Il n’y a plus qu’à…  lâcher prise, et plus qu’à… faire confiance. Plus qu’à…

La confiance, selon le Larousse :  Sentiment de quelqu’un qui se fie entièrement à quelqu’un d’autre, à quelque chose.

Alors, oui, dans ce cas particulier, je dois faire confiance à d’autres, aux médecins. Je dois me fier à leur savoir-faire, me laisser complètement aller entre leurs mains. Faire confiance qu’ils sauront parfaitement prendre soin de mon cœur. Je finis de me convaincre en me disant que les spécialistes ce sont eux, pas moi.
Faire confiance… pas si facile, finalement. Et c’est là que je réalise que pour faire confiance j’ai besoin de la foi.
Pour faire confiance, j’ai besoin de Dieu. C’est drôle parce que, en fait, la foi, ça n’est rien d’autre que la confiance … mais en Dieu. Mais ma confiance humaine serait bien petite sans la confiance en Dieu.

« Sonde-moi, ô Dieu, et connais mon cœur ! Éprouve-moi, et connais mes préoccupations ! »  Psaume 139:23

Faire confiance à Dieu quand je lui demande de sonder mon cœur et être convaincue qu’il va voir ce qui squatte mes pensées, ce qui me pèse, ce qui me blesse… ce qui est tordu ou ce qui me manque.
Lui faire confiance qu’Il saura m’apaiser, prendre soin de mon moi intérieur, le soigner, le guérir… en douceur, sans douleurs, comme sous anesthésie émotionnelle.
C’est Lui le spécialiste de mon cœur, Celui qui sait tout de lui (mon cœur), de moi. C’est Lui qui est plus grand que mon cœur quand celui-ci défaille et prétend m’accuser. (1Jean 3:20)
Lui faire confiance qu’Il s’occupera de mon cœur physique, comme il s’est déjà occupé de mes blessures émotionnelles au niveau de mon cœur spirituel.
Avoir la foi qu’Il augmentera ma foi pour que je puisse avoir plus confiance…

« Les apôtres dirent au Seigneur : Augmente-nous la foi. » Luc 17:5

« En effet, si notre cœur nous accuse, nous le savons, Dieu est plus grand que notre cœur et il connaît tout. » 1 Jean 3:20

Et toi, dans quel domaine as-tu besoin de faire confiance ? Et si tu demandais juste à Dieu d’augmenter ta foi ?


 

Milvia Carraux
nouvelles@netplus.ch

 

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Bénédiction

Chère amie,

Paul écrit les pensées de Dieu pour nous:

Béni soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui nous a bénis de toute bénédiction spirituelle dans les lieux célestes en Christ.” Ephésiens 1:3

As-tu déjà réfléchi à tout ce que cela implique de croire que Dieu nous a bénis de toute bénédiction? Voilà ce qui est venu sur mon cœur et que je partage avec toi.

Oui, je suis le Dieu qui te bénis. J'avais prévu cela depuis si longtemps. Dans l'amour, j'y ai pensé. Oh, comme je me réjouissais de te le donner.  Avant de créer le monde, j'avais déjà ce plan. 

Je te donne la sainteté. C'est un cadeau. Cela n'a rien à voir avec ce que tu fais. Je te donne ma sainteté, la pureté de Jésus, la propreté, des vêtements neufs, un cœur nouveau. Je veux que tu sois mon enfant. Je serai pour toi un père et une mère. Je prendrai soin de toi et te donnerai tout ce dont tu as besoin. Je te guiderai, à chaque pas, chaque jour, chaque année. 

Je te donnerai du repos. Je t'amènerai à l'eau, où tu pourras boire, je t'amènerai dans les verts pâturages, où tu pourras manger et te reposer. Je serai là quand tu traverseras les vallées de l'obscurité profonde, je serai avec toi. Je ne te quitterai jamais. Quand tu traverseras le feu, je serai avec toi. Je serai toujours à tes côtés. Je serai avec toi et te donnerai la force, l'espoir et le courage de continuer. Je te montrerai le chemin. 

Je te donnerai mon Esprit en toi, qui vivra à travers toi. Tu seras rempli de paix, de bonté, de fidélité, de joie, de patience. Je te délivrerai de tes propres ténèbres, des ténèbres dans lesquelles tu t'es perdu, dans lesquelles tu t'es coincé, dans lesquelles tu as trouvé que tu ne pouvais pas réussir. Je te sors de là, je t'amène à la lumière, je te donne la liberté.

Je te pardonne toutes tes erreurs. Je te pardonne tous tes péchés. Je t'embrasse et te souhaite la bienvenue à la maison, auprès de Moi. Là où nous pouvons travailler ensemble, côte à côte. Moi en tant que Père et toi en tant que Mon enfant sûr de Mon soutien, de Mon amour, de Mon encouragement. Je t'aiderai et t'enseignerai toutes choses. Pour qu'en tant qu'héritière, en tant que ma fille, la fille du Roi, tu puisses toi aussi prendre ta place, pour régner. Pour que toi, pour que vous toutes à votre place, avec tous les talents que je vous donne, vous puissiez briller devant Moi, le grand Roi et être remplies de joie.

Courage!

 

Marianne Van Hasselt-Zondervan
mariannevanhasselt@gmail.com

 

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La sexualité et nous

Bonjour amie,

En cette saison printanière avec son explosion de vie, parlons une fois de sexualité.

Wow, voici un sujet à la fois joyeux et solennel. 

De cet acte naît la vie. C’est fou que Dieu ait eu cette idée-là pour que nous, humains, nous nous multipliions! De plus, la sexualité entre deux personnes est conçue pour être une source de plaisir extatique et un moyen de connexion émotionnel intense. 

En même temps, combien de souffrance pour d’autres. Je pense aux personnes qui ont été victimes d’abus sexuel, aux personnes qui y sont contraintes par l’industrie de la pornographie, des personnes qui ont des addictions dans ce domaine, les personnes qui en sont privées par leur voeux de chasteté pour honorer leur foi en Jésus, les couples mariés qui vivent des défis dans leur sexualité. Cette liste est non exhaustive et ces réalités si défiantes.

En parallèle, ce sujet est délicat car il en va de la pudeur des personnes concernées et ceci dans un monde hyper sexué où il n’est pas possible de passer une journée sans que les images à connotations sexuelles ne soient imposées à nous, dans la publicité, les séries, ou les films.

Mais de ne pas en parler, rend ce thème tabou, ce qui nous confère son lot de complications.

Comment faire?

Je suis reconnaissante de pouvoir vous parler d’un podcast qui brave ces défis. Un podcast a l’avantage d’être auditif, un univers de sons et de voix. Cet espace crée une ambiance d’intimité que mérite ce sujet aussi délicat. Nel Berner et moi-même (avec l’écoute intéressée de nos maris) abordons une longue série de thèmes en lien avec la sexualité : la libido, le plaisir, notre éducation sexuelle, le consentement, l’endométriose et tu pourras découvrir les 28 autres sujets abordés, par ce lien:

Il y a, en même temps, dans ce mail hebdo, de belles choses à dire sur la sexualité : 

  • Dieu est l’inventeur de cet acte incroyable. Il est l’inventeur du plaisir, l'extase, cela fait partie de Sa belle création.

  • Nous sommes des êtres sexués, que nous pratiquions la sexualité ou pas.

  • Dieu s’intéresse vraiment à ce domaine de notre vie. Il nous connaît si bien, Il est au courant de notre histoire sexuelle et Il sait quelles ont été nos joies et nos peines en lien avec ce thème.

  • Dieu est déterminé à permettre l’équilibre entre notre corps, âme et esprit. La construction de notre sexualité est un parcours complexe qui commence tout jeune. Il faut des étapes clés dans notre développement pour devenir des adultes équilibrés sexuellement. Trop souvent il y a eu des traumatismes qui empêchent ceci. Mais Dieu ne va pas Se reposer avant que Sa guérison et consolation touche tout les couches de nos êtres.

  • Contrairement à ce que notre société clame, il y a une Bonne Nouvelle en osant dire aujourd’hui, que la sexualité est à vivre dans le cadre du mariage entre un homme et une femme.

  • Si le mariage et la sexualité sont réservés pour un groupe, l'intimité est le cadeau que Dieu à prévu pour toute l’humanité. Par l’intimité, je sous entend vivre une relation de cœur à cœur avec une, deux, trois personnes. Nous avons un besoin fondamental pour l’intimité, il est inscrit dans notre notre ADN, conçu à l’image de Dieu! Dieu est trois, la relation d’intimité entre les personnes de la Trinité est le plan pour tous-tes. Jésus a choisi 3 disciples comme amis proches, Il avait besoin d’intimité. Nous aussi, nous avons un besoin fondamental pour l’intimité et Dieu veut qu’on le trouve autour de nous, avec des amitiés qu’Il nous offre en plus de Sa magnifique présence!

Que tu vives une vie sexuelle active ou que tu sois abstinente, chaste, je prie pour que tu aies la possibilité de vivre l’intimité et de pouvoir parler du sujet délicat de ta sexualité avec des personnes de confiance. Il y a beaucoup de silence autour de ce thème, quand en fait, ce sujet nous touche profondément à tant de niveaux!

Osons briser ce silence et apprenons à en parler avec pudeur, authenticité, sagesse car Dieu nous a confié un immense cadeau en nous créant avec des corps sexués. Il s’est incarné dans un corps d’homme et connaît de près nos réalités. Il est rempli d’espérance pour nous à tous les niveaux de notre être et veut que nous L’invitons dans chaque sphère de notre humanité, notre sexualité incluse!          

Affectueusement,

 
 

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Le chant des oiseaux

Chère amie,

Des milliers de mélodies, de gazouillis, de chants joyeux résonnent dans les arbres pour annoncer le lever du soleil. Je n’ai pas besoin de réveil. Le sourire aux lèvres, la joie dans le cœur, je me lève, j’ouvre grand la fenêtre. La vie est belle!

Pourtant, alors que je n’avais pas encore deux ans, une terrible tempête est venu balayer ma vie.
Mon petit cœur s’est écrasé sur le sol comme un bébé oiseau tombé du nid. Je ne me souviens pas de ce jour, mais il est inscrit sur ma peau, marqué dans ma chair, gravé dans mon âme.

Je sais aujourd’hui que Dieu était là, dans la tourmente. Il m’a prise dans ses bras, délicatement, et il m’a serrée contre son cœur avec une tendresse infinie. Depuis les premiers jours de ma vie, il m’a fait la grâce de son amour.

Alors, quand plus tard on m’a montré comment mettre mes petites mains ensemble pour prier, quand on m’a parlé de Jésus mon sauveur, quand j’ai appris à lire et que j’ai découvert ces belles paroles dans ma petite Bible rouge : «Voyez quel amour le Père nous a témoigné pour que nous soyons appelés enfants de Dieu!» 1 Jean 3:1 … c’était comme une évidence. Je l’aime depuis toujours.

Malgré cela, j’ai grandi comme un petit oiseau en cage. Et j’ai vécu là toute ma vie, enfermée dans le secret d’un terrible malheur, assise dans l’ombre de la mort. J’ai vécu là, avec mes enfants, dans une angoisse profonde, une douleur silencieuse. Je les ai portés dans mes entrailles meurtries, bercés dans mes peurs, étouffés sous mes ailes protectrices.

Et puis le temps de la délivrance est venu. Et c’est Dieu qui l’a fait. Le Dieu de vérité, le Dieu de grâce, le Dieu de vie. Jésus est venu comme le soleil levant, nous visiter d’en haut, pour nous éclairer, pour diriger nos pas sur le chemin de la paix. (cf. Luc 1:78-79)

Quand la porte de la cage s’est ouverte sur la vérité, j’ai perdu tous mes points de repère. J’avais devant moi la vaste étendue de la liberté, mais je ne savais pas voler de mes propres ailes. Alors Dieu, dans sa patience infinie, m’a portée par son souffle de vie en murmurant ses douces promesses à mes oreilles autant de fois que j’en ai eu besoin.

Et j’ai déployé mes ailes. Pareil à l’aigle qui éveille sa couvée, voltige sur ses petits, les prend et les porte sur ses plumes, je me suis élevée avec mes enfants vers le ciel. (cf. Deutéronome 32:11)

Aujourd’hui, je peux chanter un chant nouveau. Le chant des oiseaux qui réveillent l’aurore, le chant de la délivrance … Un chant d’amour. Un chant d’allégresse. Un chant de louange et d’adoration.

«Louez l’Éternel … oiseaux ailés …
Jeunes hommes et jeunes filles, Vieillards et enfants !
Qu’ils louent le nom de l’Éternel !
Car son nom seul est élevé;
Sa majesté est au-dessus de la terre et des cieux.
Il a relevé la force de son peuple : Sujet de louange pour tous ses fidèles,
Pour les enfants d’Israël, du peuple qui est près de lui.Louez l’Éternel !»
Psaume 148:7-14

 
 

Sylvie Scheidegger
e-mail

 

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Voir ce qui est invisible

Chère amie,

Me voici à nouveau avec une histoire de neige et de montagne. 

Dernièrement, alors que je passais 2 jours en montagne, j’ai été surprise de découvrir de la neige toute fraîche au petit matin. Cette fois-ci, fort heureusement, ma voiture était parquée en contrebas pour être certaine de pouvoir repartir. 🙂 (voir MailHebdo intitulé « Arrêtée net »). 

Tout contente de la belle météo, je pars pour une balade et m’aperçois que je suis la première à emprunter ce chemin ce matin. Puis tout à coup, les traces d’un renard se voient sur le chemin. Tiens, c’est drôle ça. Je m’amuse à suivre les traces de ce goupil, espérant l’apercevoir. Malheureusement, il a certainement déjà filé bien loin, puis au bout d’un moment, ses traces se perdent dans la forêt, loin du chemin. Continuant ma marche, j’aperçois quelques autres traces qui traversent par-ci, par-là : des cervidés, un lièvre, un chien ou qui sait, peut-être un loup? Que sais-je encore. C’est fou tout ce monde par ici, pourtant, je ne vois aucun de ces animaux, quel dommage! 

Après une longue boucle, je me retrouve à nouveau sans aucune trace devant moi, jusqu’à ce que je rejoigne le chemin initialement pris à l’aller. C’est là, que j’aperçois les pas d’un être humain. Tiens,  quelqu’un d’autre est passé par là après moi et en sens inverse. Mais cette personne non plus, je ne la croiserai pas. 

C’est incroyable tout ce que cette neige me révèle. Je sais qui est passé en premier, en deuxième, en troisième sur ce chemin… je peux même affirmer dans quelle direction l’animal et l’humain se dirigeaient. C’est magique!

Je me suis arrêtée un instant en pensant à celà. N’est-ce pas extraordinaire de voir tout à coup, ce qui habituellement est invisible à mes yeux? 

Je me rappelle alors instantanément ma dernière lecture sur le prophète Elisée. 

Ce prophète était bien connu pour ouvrir les yeux de certains à des réalités invisibles et fermer les yeux d’autres protagonistes pour les empêcher de suivre leurs mauvais desseins. 

« Puis Elisée pria : Eternel, je t’en prie : ouvre-lui les yeux, pour qu’il voie ! L’Eternel ouvrit les yeux du serviteur qui vit la montagne pleine de chevaux et de chars de feu autour d’Elisée. Les syriens se dirigèrent vers Elisée. Celui-ci pria l’Eternel en disant : Je t’en prie, frappe d’aveuglement toute cette troupe ! Et l’Eternel les frappa d’aveuglement, comme Elisée l’avait demandé. »  
2 Rois 6.17-18 (BDS)

Avec toutes les décisions que nous avons à prendre au quotidien, comme cela pourrait être utile de voir ce que nous ne voyons pas encore, de discerner l’invisible. 

Souvent, face à l’inconnu, Dieu nous demande de faire preuve de foi. Cette foi, qui justement nous invite à croire aux réalités que nous ne voyons pas.

Mais dans d’autres circonstances, il nous est aussi peut-être demandé de faire appel à Dieu pour nous révéler,  nous montrer l’invisible afin de discerner le bon chemin. 

Et, à l’instar de ces missionnaires qui ont pu traverser des frontières de pays dangereux pour les chrétiens le coffre rempli de bibles sans que les douaniers ne les voient, la prière peut également fermer les yeux de ceux qui projettent le mal. 

Lors de cette expérience en nature, je me suis dite, si Dieu peut me révéler tant miraculeusement au travers de quelques flocons de neige, combien plus il est en mesure d’aligner certains éléments pour répondre à nos prières et/ou nous permettre de discerner ce que nos yeux et nos sens ne perçoivent pas. 

Ainsi, chère amie, soit encouragée. Si aujourd’hui, tu vis dans le flou ou si tu fais face à une situation dont tu ne vois / perçois pas l’issue, continue à prier pour que Dieu te permette de voir / discerner l’invisible ! 

Si tu te trouves devant une situation « impossible », continue de prier, car Dieu peut rendre l’impossible, possible, parfois de manière toute aussi inattendue que par de simples flocons de neige!

 
 

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Extraordinaire et extra ordinaire

Bonjour chère amie lectrice,

Alors que je marchais en montagne, je réfléchissais à cette première année de vie de retraitée qui est si vite passée.

Je disais à Dieu que dans cette prochaine année, je trouverais sympa d’avoir plus de moments “extraordinaires”. N'est-ce pas aussi parfois ton désir ? Ces moments dont on se souvient, ces moments où notre témoignage a impacté la vie de quelqu’un, ces moments où on a vu un miracle se produire. On en aimerait beaucoup plus. 

Alors que je continuais de marcher, je me suis demandée si en fait le plus important n’était pas des moments “extra ordinaires”. Oui, tu sais, “l’extra” dans notre quotidien! Car c’est dans mon quotidien que je désire voir Dieu agir, ce n’est pas seulement dans des moments forts, des temps de louanges, des camps, des séminaires… J’aimerais, en fin de journée, discerner quels ont été les “extras” du jour.

Alors j’ai repensé à mon voisin. Tous les matins il monte la petite route devant l’immeuble pour aller boire son café. Je le croise de temps en temps et ce matin-là je lui ai demandé: “Comment ça va?”
Il n’a pas vraiment répondu et on est parti chacun notre chemin.
Le lendemain je le croise à nouveau et il m’arrête en me disant: “J’ai pensé à vous hier soir. En fait vous m’avez demandé comment j’allais?”. 

Le soir à la maison, il a pris conscience que sa voisine, dont il ne connaît même pas le nom :-), s'est réellement intéressée à lui! Et il a pris quelques minutes pour me dire comment il allait. N’est-ce pas cela les “extras” dans notre ordinaire?

Lorsque je vais à l’EMS, le sourire ou l’éclat de rire de cette femme qui normalement est revêche et totalement négative, n’est-ce pas aussi l’extraordinaire de mon Dieu! Il y a peu de différence entre l’extraordinaire et l’extra dans mon ordinaire, et je veux être disponible pour les deux!

Et toi, vis-tu des “extras” dans ton quotidien? Si oui, n’oublie pas d’en parler autour de toi, pour rappeler à chacun d’être disponible dans sa vie de tous les jours.

“Jésus partit de là. En passant, il vit un homme assis au bureau des taxes et qui s'appelait Matthieu. Il lui dit: «Suis-moi.» Cet homme se leva et le suivit.” Comme Jésus était à table dans la maison… Matthieu 9:9-10

“Il était trois heures de l'après-midi, l'heure de la prière. Pierre et Jean montaient ensemble au temple…” Actes 3:1

 
 

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Quand le coeur te joue des tours

Hello mon amie,

Je crois que je vais te parler souvent de cœur dans les prochains posts, parce que le mien, le physique, m’a réservé une drôle de surprise.

Alors, que je le croyais en forme, sportif (bon, peut-être un peu à la retraite, mais il avait de bons restes), solide, alors que je n’avais que peu de symptômes si ce n’est une douleur variable sur le côté; alors que je me sentais bien; c’est de l’hypertension récurrente qui m’a mis la puce à l’oreille.

Il se passait quelque chose. Il me fallait le contrôler, en prendre soin. 

Et c’est là que tout s’est enchainé parce que mon cœur, lui, avait caché un petit secret : un anévrisme, comme une petite blessure sur l’aorte, une petite blessure qui pouvait grossir et… exploser.

Oh, je le connaissais bien ce petit secret… mais je n’avais pas voulu lui donner trop d’importance, trop de valeur, trop de vie. Sauf que… c’est une réalité. Il est bien là!

«Sonde-moi ô dieu et connais mon cœur… » Psaume 139.23

Et si on parlait du cœur spirituel?!?

Il te semble en pleine forme, le tien. Il est spirituellement sportif. Il a la joie. Il connait Dieu. Il est aimant… et, pourtant… quelques petites choses récurrentes refont surface de temps en temps. Des petits riens qui font partie de toi, de qui tu es, des petits pics émotionnels habituels. Rien de grave à première vue, tu en as l’habitude.

Mais est-ce que ça ne vaudrait pas la peine de s’y attarder un peu?!?

Est-ce qu’il n’y aurait pas parfois des choses connues par toi seule qui se cachent au fond de ton cœur? Tu sais, de ces choses que tu ne veux pas voir, auxquelles tu ne donnes pas trop d’importance. On n’en parle pas, comme ça elles n’existent pas.

Peut-être des petites blessures… même toutes petites.

Peut-être des petits défauts, du style jalousie, envie, orgueil (un tout petit peu?!?)…  Des idoles que tu ne reconnais même plus tant elles sont là depuis longtemps?!?

Peut-être quelque chose de l’ordre du péché qui traine et contre lequel tu es fatiguée de te battre?!?

Est-ce qu’il n’y a pas au fond de ton cœur de ces choses qui vont peut-être « exploser » un jour et te faire mourir, spirituellement parlant?!?

Tu peux les ignorer si tu veux. Les cacher aux autres. Te les cacher. Mais la réalité est que ces choses existent et que ton cœur est en danger. Et si ton cœur est en danger, ta relation à Dieu est en danger.

Vas-tu rester dans cet état?!? Ne rien faire?!? Vas-tu attendre que ça passe… jusqu’à ce que ça revienne de plus en plus fort?!?

Sais-tu que tu as un divin médecin?!?  Un Dieu qui te connaît mieux que toi-même. Un Dieu qui a des projets de bonheur pour toi et non pas des projets de malheur.

Tu as un Dieu qui te dit : « Ma fille, laisse-moi sonder ton cœur pour que je vérifie son état. Pour que je m’assure qu’il soit sur la bonne voie. Laisse-moi te rencontrer là où c’est difficile, douloureux, caché, nié.  J’ai le désir et le pouvoir de te guérir parce que je te connais et que je t’aime.»

Alors, si tu commençais de suite à dire à Dieu : « Sonde-moi ô Dieu et connais mon cœur. Regarde avec ton scanner divin si je suis sur une mauvaise voie. Prends soin de mon cœur, Seigneur. »

Je ne sais pas qui tu es, ni ce que tu vis, mais j’espère que ça va te parler. Dieu, Lui, te connaît et Il t’attend pour te soigner.

 

Affectueusement, Milvia.

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Un week-end à Leysin organisé par “Femmes Formidables” reçoit Milvia Carraux comme oratrice. Plus d’infos et inscription en cliquant ici :

https://femmes-formidables.ch/
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Milvia Carraux
nouvelles@netplus.ch

 

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Chronique de salle de bain (28)

Bonjour chère amie,

Dans ce mail tu trouveras la 28ème chronique de la salle bain. J’y parle de… combat!! Tu vas me dire : «quoi, encore?». Oui je sais… mais souvent la vie est une lutte, n’est-ce pas?

Moi j’aimerais parfois me prélasser «ad eternam» dans un hôtel spa 5 étoiles avec petit déjeuner de reine à volonté et juste ne pas m’occuper de tout ça… mais ce n’est pas vraiment pour tout de suite (ou jamais ici-bas!)
Bref, voici donc quelques clés pour affronter les tourbillons de la vie!

Je t’embrasse.

 
 
 
 

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Présence

Hello amie,

Je suis là avec cette femme qui regarde le sol et ne me regarde qu'occasionnellement. Elle parle tranquillement des abus qu'elle a subis dans son enfance et de toute la douleur que lui causent ses mécanismes d'adaptation. Soudain, elle met ses mains devant son visage et pleure désespérément. Une minute plus tard, elle continue à me raconter son histoire. La honte, la peur, la douleur, la solitude sont bien présentes.

Un autre jour, je me promène dans la forêt avec une autre jeune femme. Elle pleure et dit : "Pourquoi est-elle morte? Pourquoi? Elle avait déjà tant souffert et maintenant cela?" De façon très inattendue, trois semaines plus tôt, sa meilleure amie est décédée. Le choc, les questions, l'incrédulité sont là. Et les larmes continuent de couler.

Je suis assise dans une pièce avec vue sur le jardin, et j'écoute une femme âgée qui travaille sur le terrain de la mission depuis plus de 38 ans. Elle n'arrive toujours pas à comprendre qu'elle est aimée inconditionnellement, et elle raconte comment elle essaie toujours de gagner l’amour de Dieu depuis tant d’années.

Que faire, que dire à celles qui souffrent ?

J'entends beaucoup d'histoires de vie remplies de souffrance. Comme la tienne et la mienne, elles sont aussi remplies de brisures. Alors je marche! Je marche et je parle à Dieu. Je marche et je laisse tous les souvenirs aller et venir. Je marche en Sa présence.

Parfois je parle beaucoup, parfois je n'essaie même pas. Des fois, je pleure ou je crie et des fois, je suis juste là, marchant à côté de Lui et nous sommes tous les deux silencieux. Juste en Sa présence. Il m'entend, Il me connaît, Il me voit. Il est là. Sa présence est exactement ce dont j'ai besoin.

“Ô Dieu, tu es mon Dieu, je te cherche avec ardeur. Mon âme a soif de toi, ma chair souffre de Ta présence. Dans un pays sec et fatigué, où il n'y a pas d'eau. Je t'ai regardé dans le sanctuaire, j'ai contemplé ta puissance et ta gloire.” Psaume 63 : 1-3

Le fait d’être là pour l’autre, en connexion, guérit notre être intérieur. Elles ont besoin d'être guidées pour nommer leurs pertes, elles ont besoin d'explications sur le processus de deuil, mais elles ont surtout besoin de faire l'expérience que l'autre les entend, les voit et que cette personne est présente avec elles.

Parce que c'est ce que Jésus a fait aussi, il est venu et s'est assis avec nous, dans notre souffrance, il y est entré, et pendant qu'il faisait cela il a porté notre douleur, il nous a guéris.

Et c'est ce qu'il fait encore aujourd'hui. Il s'approche, Il est présent et Sa présence nous guérira de l'intérieur.


 

Marianne Van Hasselt-Zondervan
mariannevanhasselt@gmail.com

 

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L'Ultime Mariage

Samedi passé, notre dernier fils Cédric s’est marié avec Mabi, l’amour de sa vie.
Une fête inoubliable!

Préparer et vivre un mariage, me permet de penser à Dieu et LE mariage qu’Il prépare depuis des siècles - les noces de Christ et nous, Son église!

Alors on se comprend, Lui qui a pu lancer en orbite les galaxies avec un mot puissant, n’a pas besoin de docs excel, d’un échéancier, ne prend pas de retard sur l’horaire. Il est pile à jour dans Ses préparations même si cela fait 2000 ans qu’Il nous en parle de cette fête. 

Ce thème d’un Mariage Ultime est important dans la Bible.
Déjà en Esaïe 61 Jésus, le Messie, est décrit comme un fiancé. Dans Ephésiens 5:25-27 sont mentionnées des images nuptiales entre Christ et Son église. Apocalypse 19 et 21 parle en termes grandiloquents de cette noce future. 
Grandiose. Sublime.

Je pense que les mariages nous touchent autant parce que nous savons que ce symbole englobe bien plus que simplement le couple que nous voyons devant nous à l’autel. C'est une métaphore d’une autre fête ultime, Le Mariage le plus somptueux jamais vu où Christ NOUS veut pour épouse! Ni plus ni moins. Dieu veut s’unir à nous pour toujours. Plus de distance, d’invisibilité, de barrières. 

Je suis touchée par cette métaphore car il y a tellement de tendresse et d’intimité dans cette notion. C’est ce que Dieu aimerait vivre avec nous pour la suite, une proximité sans aucune barrière, sans cette invisibilité de Dieu qui me cause des difficultés. Unis à jamais, nos larmes essuyées, nos cœurs au repos, au creux de l’Amour de notre vie, Dieu en personne.
Époustouflant!

Aujourd’hui nous sommes encore fiancées de notre Jésus Christ. Nous sommes dans l’attente. Mais Son envie d’intimité avec nous est aussi réelle. A chaque instant Il nous invite à entrevoir Sa présence dans nos vies, tendre, lumineuse, encourageante, consolante, guérissante, libérante.

Ma prière pour toi, est que tu puisses sentir Ses bras puissants autour de toi, voir tous les cadeaux qu’Il te tend, goûter à Son immense fierté pour toi et être convaincu de l’immense bonheur que ta vie Lui procure !
Salut amie!

 
 

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Le petit crayon rouge

Chère amie,

Je te parle toujours de « ma » maison, mais en réalité c’est aussi celle de mon voisin. C’est une grande bâtisse avec deux appartements et deux familles vivant sous le même toit. Nous partageons aussi la forêt sur la colline et la source qui alimente les fontaines. 

Après notre déménagement, quand nous sommes arrivés dans notre nouveau lieu de vie, nous avons fait des travaux de rénovation. A la même période, Dieu a aussi entrepris de restaurer ma famille. Un temps où j’ai pleuré beaucoup et prié comme Néhémie : «Moi et la maison de mon père, nous avons péché.» (Néhémie 1:6)

Cette maison représente pour moi plus que de la pierre. Elle est le lieu où Dieu est venu nous visiter d’en haut, comme le soleil levant, pour nous éclairer et nous diriger sur le chemin de la paix, pour faire de notre foyer une maison de prière où brille sa lumière. (cf. Luc 1:78-79)

Et tandis que d’une certaine façon, nous rebâtissons la muraille et réparons les brèches, notre voisin s’irrite. (cf. Néhémie 4:1) Son nom est Sanballat ou Tobija. Rempli de colère et de mépris, il use de moqueries et de ruses pour nous décourager et nous faire tomber. Il cherche à nous effrayer en se disant : «Ils perdront courage, et l’œuvre ne se fera pas.» (Néhémie 6:9

Parfois, j’ai envie de partir, de tout laisser tomber. Les forces me manquent. (cf. Néhémie 4:10) Mais Dieu me dit : «Ne les craignez pas! Souvenez-vous du Seigneur, grand et redoutable, et combattez pour vos frères, pour vos fils et vos filles, pour vos femmes et pour vos maisons!» (Néhémie 4:14

En même temps, il me rappelle inlassablement : «Aimez vos ennemis…» (Matthieu 5:44) Mais moi, je ne sais pas comment. Quelque chose en moi déteste l’arrogance, l’orgueil, la voie du mal, la bouche perverse. (cf. Proverbes 8:13) Et mon voisin représente tout cela à la fois. Dieu me demande de l’aimer, mais je ne sais pas comment.

Alors un jour, Dieu me montre comment. J’ai rendez-vous dans la forêt avec mon voisin et un géologue pour régler un problème d’éboulement de pierres. Le jour précédent, en pensant à cette entrevue, j’entends résonner dans ma tête et jusqu’au plus profond de mon cœur les paroles arrogantes et méprisantes de cet homme orgueilleux. (cf. Psaume 36:2) Des paroles qui, à chaque fois, me heurtent et me transpercent. Quand il se tient devant moi, mes mains s’agitent, mon cœur tremble, ma gorge se serre. J’ai peur de lui.

Le matin du rendez-vous, dans ma prière, je vois mon Dieu, infiniment grand, revêtu d’éclat et de magnificence :

«Éternel, mon Dieu, tu es infiniment grand! Tu es revêtu d’éclat et de magnificence! Il s’enveloppe de lumière comme d’un manteau … Les eaux s’arrêtent sur les montagnes; elles ont fui devant ta menace, elles se sont précipitées à la voix de ton tonnerre. Des montagnes se sont élevées, des vallées se sont abaissées … Je chanterai l’Éternel tant que je vivrai, je célébrerai mon Dieu tant que j’existerai. Que mes paroles lui soient agréables … que les méchants ne soient plus! Mon âme, bénis l’Éternel! » (Psaume 104, extraits)

Dieu me prépare à mon rendez-vous! Il m’invite à regarder à lui, à le célébrer, à m’en remettre à lui.

«A toi, Éternel, la grandeur, la force et la magnificence, l’éternité et la gloire, car tout ce qui est au ciel et sur la terre t’appartient; à toi, Éternel, le règne, car tu t’élèves souverainement au-dessus de tout! … c’est dans ta main que sont la force et la puissance…» (1 Chroniques 29:11-12)

Le moment venu, juste avant de sortir de la maison, je le supplie encore une fois de me donner sa paix, de venir avec moi. Je lui demande de me remplir de son amour aussi, pour mon voisin, parce que je sais qu’il veut que je l’aime, mais moi, je ne sais pas comment. Je crie à lui : «Montre-moi comment, Seigneur, parce que je ne sais pas comment ».

Nous nous retrouvons devant la maison, avec le géologue, sous une pluie battante équipés de nos grosses chaussures. Personne ne parle. L’ambiance est tendue. En silence, nous nous mettons en marche en direction de la forêt.

Après seulement quelques pas, je vois sur le sol, entre les herbes mouillées, un petit crayon rouge. Un beau rouge, le rouge pour dessiner les cœurs, le rouge de l’amour. Je sais qu’il appartient à mon voisin. Il doit l’avoir perdu alors qu’il travaillait le bois. Je me baisse, le ramasse et le lui tends avec un sourire.

Dieu m’a donné l’occasion de ce geste de bienveillance, de générosité. Un geste tout simple. Comme un élan d’amour … il m’a montré comment.

Nous avançons encore quelques mètres, et puis le chemin se rétrécit. Le voisin passe le premier, il marche devant. Son chapeau le protège de la pluie. Derrière, les feuilles mortes sur le sol détrempé, la boue, la pente glissante … le géologue et moi avançons prudemment, en nous accrochant aux branches pour ne pas tomber.

Et soudain … le voisin glisse. Il cherche désespérément un appui, mais il n’arrive pas à se rattraper. Il tombe à genoux, dans la boue, sous nos yeux. Sans bruit, sans résistance … dans une grande humiliation.

Après cela, plus de parole arrogante, plus de remarque méprisante, plus de regard hautain. Dans la forêt, sous la pluie, Dieu l’a réduit au silence …

Et avec un petit crayon rouge, il lui a dit «je t’aime».

Ce jour-là, dans la forêt, j’ai vu l’amour de Dieu pour mon ennemi. Un amour puissant, un amour touchant …

 
 

Sylvie Scheidegger
e-mail

 

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Arrêtée net!

Chère amie,

En ce début d’année, tu as peut-être réfléchi à des projets que tu souhaites réaliser, tu as réservé des dates et fait toute une planification pour 2024.
Peut-être te réjouis-tu de ce qui t’attend ou tu te sens déjà stressée de tout ce qui est planifié. Cependant, malgré nos planifications et prévisions, savons-nous vraiment ce qui nous attend ces prochains jours ou mois ?
2024 a débuté pour moi avec une bonne leçon de Dieu et ce dès le 1er jour de l’an !

 

Alors que nous partions célébrer le Nouvel An en montagne avec des amies, j’étais heureuse de pouvoir monter le plus haut possible en voiture le 31 décembre matin, alors qu’il faisait grand beau et qu’il n’y avait pas de neige sur la route. La météo annonçait de la pluie pour l’après-midi, mais voilà que quelques heures plus tard, oh surprise, nous découvrons quelques flocons de neige par la fenêtre. C’est beau ! …

…mais quelle grave erreur de ne pas avoir réagi assez vite pour redescendre la voiture!

La voici bloquée avec un bon paquet de neige sur une route qui ne sera pas déblayée de tout l’hiver.

Retour chez moi 2 jours plus tard à pied et en transport public, je m’imagine déjà le pire scénario : devoir laisser ma voiture là-haut tout l’hiver et ne pouvoir la récupérer qu’à la fonte des neiges, vers Pâques. Voici un début d’année bien maussade pour moi avec ce premier défi, car tout va être plus compliqué sans véhicule.

Je me sens freinée net dans mon élan. Je me sens stupide de mon erreur et je me demande comment les météorologues n’ont pas vu venir ce paquet de neige (pas plus que moi d’ailleurs qui avait pourtant des fenêtres me montrant la réalité! 😄) et puis Dieu, n’aurait-il pas pu attendre quelques heures de plus avant de lâcher la neige ? Bref, je grogne. Arrêtée net par quelques flocons, c’est fou comme quelque chose de si petit, léger et éphémère peut me bloquer si facilement.

Le lendemain, de la pluie-neige est annoncée. J’espère très fort qu’il s’agira de pluie pour dégager cette route. Mes amies prient, moi je n’ose même pas y croire.

Dieu a certainement eu pitié de moi, car il a alors beaucoup plu! Je suis vraiment navrée pour tous les skieurs qui se sont retrouvés sans neige pour leur fin de vacances - n’hésitez pas à m’envoyer vos réclamations! 😂 La route ainsi dégagée pour quelques heures avant de nouvelles chutes de neige, je peux vite récupérer ma voiture !

Ouf, me voici à nouveau à plein régime avec ce moyen de transport me permettant d’honorer tous mes rendez-vous professionnels et privés.

Quelle leçon! Arrêtée net au travers de la neige et libérée 3 jours plus tard par la pluie, tout cela par la volonté de Dieu.

Cela me rappelle cette vérité fondamentale que j’ai tendance à oublier dans mon quotidien et dans mes planifications :

« Tout vient de Dieu, tout subsiste par lui et pour lui. A lui soit la gloire à jamais! Amen.» Romains 11:36 (version BDS)

Dans mon rôle d’aumônière pour les sportifs et sportives, je suis régulièrement confrontée à des personnes arrêtées brusquement par une blessure, un accident ou une maladie, tandis que d’autres se sont rapidement propulsées en avant grâce à une victoire, une sélection ou par une rencontre. Et alors que nous entamons 2024 et que nous prévoyons plein de projets ou que nous sommes remplies de désirs, n’oublions pas de dépendre de Celui par qui tout subsiste.

C’est l’Eternel qui a le pouvoir de nous faire avancer ou de nous arrêter, ainsi

«voici ce que nous devrions dire : si le Seigneur le veut, nous vivrons et nous ferons ceci ou cela!″» Jacques 4:15 (BDS)

Sans craindre notre Dieu qui agit toujours par amour et dans le but d’amener la vie, réjouissons-nous de tous nos projets et restons également humbles face à ce que nous pouvons réaliser.

Aujourd’hui, au travers de ce petit partage, je souhaite nous encourager à garder confiance en Dieu dans tous les défis, surprises et imprévus que cette année nous réserve !


 
 

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