Le regard

Bonjour à toi qui me lis aujourd’hui!

Tu te souviens peut-être que je suis bénévole dans une maison de personnes âgées. Dans cet endroit, il y a souvent des concerts et qui dit musique dit danse!

Je découvre que beaucoup de nos aînés, avant que le handicap touche leur vie, aimaient danser et le faisaient souvent. Là maintenant, ils marchent avec peine, mais lorsque la musique arrive, ils sont prêts à danser et même parfois laissent leur canne de côté pour mieux bouger! Même ceux qui n’ont jamais danser se laissent prendre par la joie de la musique et des chants connus et nous appellent pour danser avec eux.

Ce qui me touche, ce n’est pas uniquement de les voir danser, mais c’est le regard que l’on se donne lorsque l’on danse. Danser ce n’est pas uniquement bouger, c’est aussi regarder l’autre et par ce regard lui dire qu’il est important. Quand j’aide une aînée ou un aîné à danser et que je le regarde, je vois ses yeux se mouiller, je vois le plaisir de la relation particulière; j’y perçois parfois la tristesse de ne plus pouvoir faire “comme avant”. Même pour ceux qui n’ont jamais dansé dans leur jeunesse, je vois la joie d’oser et l’envie de connaître ce moment spécial qu’est de danser avec quelqu’un.

Lorsque je les regarde, que ce soit en dansant debout avec eux ou en “dansant avec les bras” pour ceux qui sont en chaise roulante, je leur redonne leur identité d’homme et de femme. Ils ne sont plus uniquement des personnes à soigner, des personnes avec un handicap, ils sont à nouveau “debouts”. Ils sont Monsieur et Madame… qui ont leur place et leur dignité.

Je crois que c’est ce regard là que Dieu notre Père nous offre. Ce regard qui te voit au-delà des apparences, au-delà de tes impossibilités. Ce regard qui te dit que tu comptes que tu es importante, que même si tu ne sais pas danser, ta valeur est entière.

Si tu allais vers ton miroir, et prenais le temps de te regarder, de te dire en paroles ou en silence que tu es importante que tu comptes dans ce monde et pour cette journée. Peut-être cela te permettra-t-il de regarder quelqu’un aujourd’hui et de lui faire comprendre qu’il a de la valeur!

Permets-moi de terminer par plusieurs petites phrases tirées de Jérémie 31:16-34

“il y aura une compensation pour ta peine; Il y a de l'espoir pour ton avenir; C'est que je suis profondément bouleversé quand il est question de lui (elle), je ressens beaucoup de compassion pour lui (elle), déclare l'Eternel.

Prête attention à la route, au chemin que tu as suivi! En effet, je désaltère celui qui est fatigué et je rassasie tous ceux qui dépérissent. je mettrai ma loi à l'intérieur d'eux, je l'écrirai dans leur coeur, je serai leur Dieu et ils seront mon peuple.”

 
 

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De la pluie et des larmes

Hello amie,

Il pleut. Depuis que j’ai commencé à écrire sur ce blog, j’en ai parlé bien des fois de cette pluie qui n’en finit pas de tomber. Mais là… elle tombe comme jamais. Elle tombe dangereusement.

Installée dans mon atelier sous les combles, je n’entends qu’elle, comme si elle voulait attirer mon attention. Je l’entends tomber en gouttes intenses sur le toit mais surtout je l’entends glisser le long de la gouttière qui la recueille et l’emmène rejoindre le Rhône par je ne sais trop quel chemin.

Voudrait-elle me dire quelque chose ?!?

Je pense à toutes ces larmes versées par toi, par moi et tant d’autres. Toutes ces larmes de deuil, de tristesse, de colère, d’incompréhension, de doutes, d’injustice, d’abandon… que Dieu a recueillies non pas dans une gouttière, mais dans Son outre. Toutes ces larmes qu’Il a comptées et aucune qu’Il n’a laissé tomber à terre. Parfois si denses qu’elles doivent faire le même bruit en arrivant dans Sa main.

Pourquoi ? Pourquoi tant d’attention pour des larmes ?!? Pourquoi tant de soins pour mes larmes, tes larmes, nos larmes ?

« Parce que je tiens beaucoup à toi, tu es précieuse et je t’aime. C’est pourquoi je donne des peuples à ta place, des êtres humains en échange de toi. » Esaïe 43:4

Maintenant, … le SEIGNEUR te dit ceci, lui qui t’a créée et formée : « N’aie pas peur, je te libère. Je t’ai appelé par ton nom, tu es à moi. Esaïe 43:1

Penses-y la prochaine fois que ton cœur débordera en larmes. Dieu ne t’abandonne pas et tes larmes sont comptées. Elles sont recueillies dans l’outre divine.

 

Milvia Carraux
nouvelles@netplus.ch

 

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Car mon Dieu est...

Salut amie,

Les choses que nous faisons, les choix qui sont pris sont importants, mais ce qui est le plus important c’est qui Il est.

Alors, aujourd’hui je t’invite à laisser ces vérités saturer ta pensée et tes émotions.

Pas parce que je fais le bien mais parce qu’Il est bon.

Pas parce que je suis forte mais parce qu’Il est grâce.

Pas parce que j'ai bien agi mais parce qu’Il m'aime.

Pas parce que je suis capable mais parce qu’Il est patient.

Pas parce que je prie mais parce qu’Il est puissant.

Pas parce que j'ai fait le bon choix mais parce qu’Il pardonne.

Pas parce que j'ai fait ce qu'il fallait mais parce qu’Il me connaît si bien.

Pas parce que je me lève tôt pour lui mais parce qu’Il m’a déclaré son enfant.

Pas parce que j'accomplis de grandes choses mais parce qu’Il a donné son Fils.

Pas parce que j'ai la foi mais parce qu’Il m’a choisi.

Pas parce que j'étudie mais parce qu’Il se révèle à mon cœur.

Pas parce que je suis obéissant mais parce qu’Il est mon Père.

Pas parce que je demande mais parce qu’Il est généreux.

Pas à cause de ce que je suis mais à cause de qui Il est.

C'est à partir de ce lieu, en Le connaissant, que nous pouvons ÊTRE et ensuite entrer dans les œuvres qu’il a préparées pour nous.

Ecoute! que te dit Dieu maintenant ?


“Ma santé peut se fragiliser et mon esprit s'affaiblir
mais Dieu reste la force de mon cœur.”

(inspiré du Psaume 73:26)

 

Marianne Van Hasselt-Zondervan
mariannevanhasselt@gmail.com

 

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Chronique de la salle de bain (27)

Chère amie,

Je suis très heureuse de te retrouver pour une nouvelle chronique de la salle de bain . Mais il faut que je t’avoue quelque chose: je ne suis pas satisfaite de ce que j’ai fait! De mon point de vue (et seulement du mien évidemment), je trouve que je pourrais faire mieux, que ce que je dis est un peu flou, un poil trop moralisateur à mon goût. Bref, il aurait fallu que je recommence mais tu t’en doutes, ça ne se fait pas en un claquement de doigt. J’ai beaucoup de projets en cours en ce mois de décembre et je n’arrive pas (ou ne je ne veux pas?) dégager du temps pour retourner une chronique. Ce matin, alors que j’écris ce texte, il y a cette phrase qui me trotte dans la tête : "fais vaut mieux que parfait ». Ma chronique n’est pas exactement comme je le souhaiterais… et alors? Elle a le mérite d’être faite et c’est déjà bien!

Tout ce que je viens de te dire n’a rien à voir avec ma chronique du jour…quoique….parfois aller dans des terrains inconnus (tu sais ceux où l’on ne maîtrise pas grand chose!) peut nous amener de grandes bénédictions!

Bon visionnage chère amie!

Je t’embrasse,


 
 

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L'insouciance

Hello amie,

Jésus, en Matthieu 6:25-34, me demande l’impossible.

Il m’invite à l’insouciance.

L’insouciance c’est ce que ressent un nouveau né, inconscient du danger, ignorant les milles catastrophes possibles, confiant dans les doux soins de ses parents.

L’insouciance est un état que je n’ai jamais connu.

Toute petite déjà, je savais que j’allais devoir me débrouiller seule. J’ai donc commencé mon long voyage d’experte en contrôle. Et il ne faut pas mépriser cet état, pendant ces années dangereuses de mon enfance, cela m’a sûrement protégée.

Pourtant, 55 ans plus tard, Dieu me relance Son invitation : “Liliane, je t’invite à être insouciante dans mes doux soins” (careless in the care of God)

Comment faire cela ? Psaume 27 nous donne des indices :

 

"Le Seigneur est ma lumière et mon sauveur, je n'ai rien à craindre de personne.
Le Seigneur est le protecteur de ma vie, je n'ai rien à redouter.
Si des gens malfaisants s'approchent de moi comme des bêtes féroces,
ce sont eux, mes ennemis acharnés, qui se retrouveront par terre.
Si une armée vient m'assiéger, je n'éprouve aucune peur.
Et si la bataille s'engage contre moi, même alors je me sens en sécurité.
Je ne demande qu'une chose au Seigneur, mais je la désire vraiment:
c'est de rester toute ma vie chez lui,
pour jouir de son amitié et guetter sa réponse dans son temple."

Ce psaume je le connaissais bien depuis longtemps, sans avoir pu lâcher mon contrôle comme l’a fait David. Il me manquait une étape essentielle : la guérison intérieure.

Aujourd’hui je te partage mon processus en 5 chapitres :

  • Avoir une personne avec qui faire ce travail

  • Constater des blessures du passé et leurs causes

  • Pleurer ces pertes

  • M’engager sur un chemin de pardon.

  • Apprendre qui est le vrai Dieu, aller vivre avec Lui dans Sa maison et Lui abandonner le contrôle de ma vie.

La suite du Psaume 27 sera possible :

"Alors, quand tout ira mal,

je regarderai de haut les ennemis qui m'entourent.

il pourra m'abriter sous son toit,

il me cachera dans sa maison,

il me mettra sur un roc, hors d'atteinte."

Ces 5 étapes ont été essentielles afin de commencer à être insouciante !

J’ai pu être accompagné par un psychiatre attentionné (et j’y suis encore pour quelques mois).

Ensemble nous avons regardé en face les immenses pertes subies dans mon enfance.

J’ai pleuré toutes ces larmes que je n’avais pas pu pleurer en tant que petite fille. Il est vital de pleurer dans la présence d’une personne bienveillante pour être vraiment consolé.

Puis vient l’étape du pardon. J’aime le terme “chemin de pardon” car on pardonne au fur et à mesure qu’on réalise les pertes subies.

L’étape suivante, c’est l’abandon à Dieu. Mais pour faire cela j’ai dû apprendre qui Il est vraiment. Un Dieu doux, respectueux, passionné par moi, déterminé à m’apporter consolation, guérison et libération. Cela m’a pris du temps de Lui faire entièrement confiance.

L’insouciance devient alors une possibilité. Je dis “possibilité” car je suis encore en chemin. Les 5 étapes ne sont encore pas complètement achevées, je fais des aller-retours entre l’une et l’autre. Mais Dieu est déterminé à m’amener à l’état de l'insouciance. Il me ré-invite inlassablement. Car Il sait bien que seule cette vie-là est la bonne.

L’insouciance ?
Lâcher le contrôle ?
Sautiller à travers champ en chantonnant ?
Regarder le dragon dans les yeux sans flancher en gardant mon âme d’enfant ?

Possible maintenant ! Avec ma main dans celle de Dieu, mon cœur consolé.

Remplie d’espérance aussi pour toi,


 
 

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Le petit poivrier

à toutes les grands-mères qui prient pour leurs enfants et qui ont le courage de parler

Chère amie,

C’était l’été 2019, le 12 août. De ces dates que l’on n’oublie pas. Mon fils avait prévu de faire un petit tour de Suisse avec notre voiture familiale aménagée en camping-car. Il voulait montrer à son amie ses endroits préférés.

Juste avant de se mettre en route, rassemblant ses dernières affaires, il m’a demandé si j’avais un petit poivrier. « Oui ! » J’en avais un. Celui que j’avais hérité de ma grand-mère. Il ferait parfaitement l’affaire.

« Mais tu me le ramènes », lui ai-je dit, « C’est celui de Mémé. »

Mémé, elle priait pour ses enfants, et pour les enfants de ses enfants. Et c’est elle aussi qui, la première, a parlé. Juste quelques mots … au sujet de cet événement dont il était interdit de parler dans notre famille. Juste quelques mots, dans une confidence faite à une amie, comme l’épanchement d’un silence trop lourd à porter. Juste quelques mots, mais assez pour donner une piste, un indice, qui a poussé mon frère à chercher.

Le jour où toute l’histoire est venue à mes oreilles, moi, je savais déjà. En fait, je savais depuis toujours. Ces choses-là, on les sent. Quelque part, au fond de soi, on sait, sans savoir.

Mais quand j’ai entendu les mots de la bouche de mon frère et que j’ai su vraiment, tout s’est écroulé. J’ai essayé de contenir l’immense vague de cette douleur insoutenable qui remontait à la surface. J’ai essayé de m’accrocher aux parois glissantes du puits sans fond dans lequel je tombais. J’ai essayé de rester debout face à la violence du souffle qui balayait ma vie, en m’appuyant sur la vérité que notre Dieu est un Dieu qui pardonne.

Mais la vague était trop forte, le vent trop violent. Mes mains ont glissé et je suis tombée … tout au fond, jusqu’à ce que mon corps meurtri s’écrase lourdement sur un rocher. Mon rocher … mon Dieu … mon Sauveur ... mon Jésus.

Alors Dieu est venu me relever et me conduire sur le chemin de la restauration. Et c’est au moyen du petit poivrier qu’il a commencé à me parler.

Le tour de Suisse de mon fils n’a finalement duré qu’une journée. Le soir même, nous avons reçu un téléphone : « Ne vous inquiétez pas, on va bien, mais on a eu un accident dans la montagne »

La vue est magnifique au sommet du Grammont. Il y était allé en course d’école quand il était un petit garçon. Il voulait lui montrer, regarder le coucher du soleil avec elle. Mais le chemin était impraticable, trop raide et tellement dangereux ! La voiture a glissé … heurté le flan de la montagne … roulé sur le côté … roulé … roulé encore … Il a pris son amie dans ses bras, elle a prié, et ils se sont dit « c’est fini !». Ils étaient prêts à mourir.

Et la voiture s’est arrêtée … comme si une main l’avait retenue … sur les roues, les vitres brisées, les portières enfoncées. Ils sont sortis … sans savoir comment … elle en premier, essayant de retenir la voiture instable de ses petites mains, lui ensuite, comme si une force l’avait tiré dehors. Les secouristes ont parlé d’un miracle.

Autour de la voiture, cinq objets jonchaient le sol. Une couverture, un jerrican d’eau, un portable pour appeler les secours, la petite Bible rouge de mon fils et … le petit poivrier.

Des objets de premiers secours, la petite Bible … Dieu était clairement présent dans cet accident. Il est venu à leur secours, il a voulu qu’ils vivent ! Mais pourquoi le petit poivrier ? Que voulait nous dire Dieu par là ? Quel rapport entre ce petit poivrier et le fait que mon fils ait été sauvé, lui et son amie ?

Ce n’est que quelques jours plus tard que les paroles « de génération en génération » se sont imposées à moi.

La réponse au mystère du petit poivrier ne se trouvait pas dans l’objet en lui-même, mais dans le fait qu’il appartienne à ma grand-mère.

Dieu a continué à m’éclairer par sa parole :

« L’Éternel, l’Éternel, Dieu miséricordieux et compatissant, lent à la colère et riche en bonté et en fidélité, qui conserve son amour jusqu’à mille générations, qui pardonne l’iniquité, la rébellion et le péché, mais qui ne tient point le coupable pour innocent, et qui punit l’iniquité des pères sur les enfants et sur les enfants des enfants jusqu’à la troisième et la quatrième génération ! » Exode 34:6-7

Le petit poivrier a été le déclencheur du processus de guérison pour moi et mes enfants, et en même temps une belle promesse de bénédiction sur ma famille. Le souvenir de la main de Dieu qui est intervenue pour sauver mon fils et son amie est un puissant encouragement qui me porte à travers toutes les étapes de notre long chemin de restauration. Et si celles-ci semblent d’abord un sujet de tristesse et non de joie, il en découle toujours un fruit paisible de justice. Je sais qu’elles sont pour notre bien, car le Seigneur reprend ceux qu’il aime, afin qu’ils participent à sa sainteté. (Hébreux 12:5-11)

 

« Pour le bien de ceux qui l’aiment, pour le bien de ceux qui sont appelés selon son dessein, Dieu fait agir ensemble toutes choses.» Romains 8:28

« Les desseins de l’Éternel subsistent à toujours,
Et les projets de son cœur de génération en génération.»
Psaume 33:11


 

Sylvie Scheidegger
e-mail

 

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En mode avion

Hello amie,

Ce matin, je souhaite te partager quelques pensées de mon dernier voyage dans les airs.

Alors que je me rendais à l’aéroport de Bâle-Mulhouse pour prendre l’avion récemment, j’étais sereine avec mes 2 heures et demi d’avance pour un court vol européen.

Arrivée sur place, à mon grand étonnement, de nombreuses personnes attendaient déjà dans la file d’attente pour le check-in, quand bien même le guichet était encore fermé.

Pourquoi attendre debout dans une file devant un guichet fermé alors qu’il y a des sièges pour se poser tranquillement à côté? Et pourquoi ce besoin d’enregistrer sa valise dès l’ouverture du guichet me demandais-je? L’avion ne prendra-t-il pas toutes les valises?

Lors de l’embarquement, rebelote! Les passagers sont debout en file indienne devant le guichet au lieu de rester tranquillement assis à se divertir, se prélasser ou s’ennuyer jusqu’à l’appel pour se rendre dans l’avion. Tous semblaient si pressés d’être les premiers à monter dans l’avion. Ont-ils peur de ne pas avoir de place? Suis-je la seule à avoir un numéro de siège sur ma carte d’embarquement m’assurant qu’il y a une place pour moi dans cet avion?

« Dans la maison de mon Père, il y a beaucoup de demeures ; si ce n’était pas vrai, je vous l’aurais dit : en effet, je vais vous préparer une place. Lorsque je vous aurai préparé une place, je reviendrai et je vous prendrai avec moi, afin que vous soyez, vous aussi, là où je suis. » Jean 14.2-3 (version BDS)

Alors que parfois nous pouvons avoir l’impression que nous n’avons pas de place, que ce soit à notre travail, dans notre famille, à l’église ou dans la société, quelle promesse que cette place dans la maison du Père assurée pour toutes celles et ceux qui lui appartiennent!

Et quel soulagement de savoir que Jésus sera lui aussi présent là où il m’aura placée.

Une promesse qui devrait me permettre de vivre en paix, sans devoir prouver quoi que ce soit sur cette terre, ni devoir chercher constamment à gagner ou m’assurer une place.

Une promesse qui me rassure aussi sur le fait que peu importe le temps que Dieu me destine sur cette terre, lorsque je serai rappelée auprès de lui, une place pour moi dans sa demeure sera prête! Wow!!

Bien arrivée sur place, j’ai profité de quelques jours avant de reprendre l’avion pour la Suisse.

Lors du vol de retour, une place m’a, à nouveau, été attribuée lors de l’enregistrement et je me sentais alors tout aussi paisible qu’à l’aller. 😀

Alors que nous nous apprêtions à décoller pour ce retour en Suisse, j’ai suivi les habituelles instructions de bord et j’ai donc mis mon téléphone sous “mode avion”.

Vu qu’il est rare que je sois inactive, assise sur un siège d’avion, je ne peux que m’ennuyer. J’ai déjà entendu que s’ennuyer peut être bon parfois… sauf que moi, ça m’ennuie de m’ennuyer. 😀

Aussi, lorsque je suis dans un avion, j’essaie de dormir, avec l’espoir que quand j’ouvrirai les yeux, nous serons arrivés à destination. Ça fonctionne parfois. J’ai alors tenté à nouveau le coup et alors que je m’assoupissais, tout à coup, plusieurs inspirations me sont venues pour un travail à faire prochainement. Ces idées me sont venues si rapidement, si clairement et sans que je les cherche, je me suis alors dite que Dieu me parlait. J’ai alors commencé à noter tout ce qui me venait et voilà qu’en quelques minutes seulement tout un texte était écrit. Un travail qui me stressait et auquel je ne voulais pas encore penser. Le voilà quasiment terminé.

Merci Seigneur pour cette inspiration soudaine et inattendue. Étant finalement réveillée et alerte, nous avons alors commencé à converser, Dieu et moi. C’était un bon moment ensemble.

Tout à coup, j’ai eu une pensée : normal que Dieu me parle dans l’avion, car dans le ciel, je suis sûrement plus proche de lui que sur terre. Cette pensée m’a fait joliment sourire.

Une autre pensée est alors immédiatement venue contredire la première dans mon esprit : non, si Dieu peut te parler autant, c’est parce que tu es “en mode avion”. Tu es enfin entièrement disponible pour lui pendant quelques heures.

C’est bien vrai ça, c’est tellement rare que je ne sois pas “disponible” pour les autres au-travers de mon téléphone ou dérangée par un message ou autre quelconque information à devoir absolument chercher. Souvent mes temps avec Dieu sont court-circuités par mon téléphone.

2 heures de calme, sans téléphone, voilà que Dieu en a bien profité pour me (re)joindre!

Depuis cette expérience, c’est décidé, je me mets “en mode avion”, lorsque je souhaite avoir un temps avec Dieu.

Finalement ce vol de retour a très vite passé pour moi et ces 2 petites heures ont été plus que bénéfiques avec l’inspiration pour une tâche qui m’était stressante, la découverte d’un nouveau moyen de gagner en qualité dans ma relation avec Dieu et même… une nouvelle idée pour le MailHebdo!!

Merci Seigneur d’avoir profité du “mode avion” pour tant me parler!

Et toi, quel “mode” te convient le mieux pour passer du temps avec Dieu ?


 
 

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Ça dépend de moi

Hello amie,


« S’il est possible, autant que cela dépend de vous, soyez en paix avec tous les hommes. » Romains 12.18

Et voilà, c’est dit. Je dois aspirer à la paix, sauf que, souvent, de garder la paix ça me demande tellement d’effort que j’ai juste envie de la guerre! J’ai envie de vengeance, j’ai envie d’attaquer, de riposter, j’ai envie de critiquer, de me justifier… parfois de couper l’autre en petits morceaux tellement ça m’énerve!!!

Mais voilà, ce n’est pas ce que Dieu me demande. Ce n’est pas son commandement et ce n’est pas ce qui réjouit son cœur.

Mais franchement, ça me demande un effort surhumain de retourner vers celui ou celle qui m’a offensée, de reprendre contact avec celui ou celle qui m’a tellement déçue, de pardonner alors qu’aucune demande de pardon ou même d’excuses ne m’est arrivée… ça dépend de moi…

Je dois aspirer à la paix avec tous… et pas seulement avec ceux qui me sont sympas. Mais que d’acceptation ça me demande, que d’orgueil refoulé, de blessures à oublier… ça dépend de moi…

Je dois aspirer à la paix avec mes frères et sœurs… parce que c’est là que c’est souvent le plus difficile et que ça fait le plus mal… ça dépend de moi…

Je sais bien que la paix va dépendre de moi, de ce que je vais riposter, de ce que je vais faire de l’offense, de comment je décide de continuer cette relation décevante…

Ça dépend de moi de laisser mon besoin de reconnaissance céder la place au besoin de reconnaissance de l’autre… ne pas garder l’offense.

Ça dépend de moi et de mon désir de plaire à Dieu. Ça dépend de moi et de mon désir de Lui obéir…

« Pour autant que ça dépende de toi, Milvia, sois en paix avec tout le monde. » Et zut !!! Seigneur, seule, sans toi, je ne vais pas y arriver. C’est un peu comme grimper l’Everest sans entraînement !!! Mais, avec toi, Seigneur, je veux bien essayer. Et c’est bien parce que je t’ai, toi, que je vais y arriver. Toi, qui nous as donné ce ministère de réconciliation, avec le Père, avec moi, avec les autres. Alors, c’est pour t’honorer et te glorifier que je choisis de… m’oublier !

Je vais le faire aussi parce que je sais qu’une belle victoire m’attend. Je sais que mes amitiés les plus solides, les plus sincères, les plus productives, mes plus belles réussites, mes « décollées » ont souvent été celles qui sont passées par le feu. Alors, oui, c’est ton Royaume que je vais chercher.

 

« Cherchez plutôt le royaume de Dieu ; et toutes ces choses vous seront données par-dessus. » Luc 12.31


 

Milvia Carraux
nouvelles@netplus.ch

 

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Avec quoi habites-tu ?

Bonjour chère amie,

Aujourd’hui dans ce partage, je désire t’encourager à réfléchir à ce que tu fais en fin de journée. Célibataire, mariée, en communauté, qu’est-ce qui te détend et pourquoi? Que vas-tu chercher dans un jeu en ligne, les médias sociaux, un film porno ou autre? A quoi ne veux-tu plus penser?

Nos journées sont pleines de défis, de joies et de difficultés. Elles sont parfois faciles mais souvent fatigantes. Nous accumulons un certain nombre d’émotions qui nous encombrent et “rentrent à la maison” avec nous. Ces émotions nous empêchent d’être pleinement présentes pour ceux qui nous entourent et ceux que nous disons aimer le plus (ex: notre époux, nos enfants).

Personnellement je sais que je peux facilement fuir dans la lecture d’un bon livre ou d’un scrabble en ligne. Ce ne sont pas deux choses mauvaises, mais si elles sont là pour cacher autre chose alors je dois me poser la question. Je vis seule, mais suis-je disponible pour le coup de fil de mon amie, pour ma voisine que je croise en arrivant?

Toi qui es parent et époux ou épouse, que vas-tu faire juste avant de rentrer à la maison pour être disponible pour ta famille? Je t’encourage à y réfléchir afin que ce soit un bon parfum pour ceux qui t’entourent, et que leur sourire et leur joie soient ce qui te portent. Tu as des soucis familiaux, c’est déjà suffisant sans encore prendre les soucis du bureau avec toi à la maison.

Mais comment faire? … des idées:

  • Au volant de ta voiture, ou en silence dans le bus, pose ta journée au Seigneur. Parle-lui de ta collègue, de ton chef, de ton projet… Laisse ta journée dans Ses mains.

  • Et si tu marchais 15 minutes avec Dieu juste avant de rentrer pour passer ta journée en revue et la lui offrir.

  • Prie pour ceux que tu vas retrouver à la maison. Bénis-les!

  • Personne à la maison…assieds-toi avec Dieu pour recevoir sa paix avant de faire plein de choses.

Nous lisons très souvent dans les Evangiles que Jésus s’éloigne pour prier. C’était peut-être aussi pour remettre sa journée à Dieu et s’ouvrir à la suivante. C'était certainement pour reprendre des forces et écouter ce que son Père avait à lui dire. Si Jésus avait besoin de ces moments avec son Père, j’en aurais peut-être aussi besoin!

Je me réjouis d’apprendre toujours plus à déposer réellement mes soucis, à être disponible réellement et à aimer réellement et pas seulement du bout des lèvres!

Pour terminer, deux paroles de Jésus qui nous encouragent:

“Et moi, je suis avec vous tous les jours, jusqu'à la fin du monde.” Matthieu 28:20

“Je ne vous laisserai pas orphelins, je reviens vers vous.” Jean 14:18

Belle semaine à toi chère amie !


 
 

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Comment continuer?

Hello amie,

La guerre sans fin au Soudan, les combats en Israël, les tremblements de terre au Moyen-Orient, les attaques terroristes en Europe, les inondations, la faim, l'exploitation. Il y a tant de souffrance dans le monde et tant de souffrance dans nos propres maisons et même dans nos propres cœurs.

Et je me demande : Comment continuer à avancer ?
Voici ce que nous rappelle un vieil hymne :

Turn your eyes upon Jesus
Look full in His wonderful face
and the things of earth will grow strangely dim
in the light of His glory and grace

Tourne tes yeux vers Jésus,
Regarde pleinement son visage merveilleux,
et les choses de la terre pâliront peu à peu
à la lumière de sa gloire et de sa grâce

Je veux t'encourager, nous encourager, à continuer à faire une priorité de passer du temps avec Dieu chaque jour, de tourner notre regard vers lui et lui offrir du temps pour l'adorer.

Et à remettre tout et tous entre ses mains.

Psaume 121

Je lève mes yeux vers les montagnes...

D'où me viendra le secours ?

Le secours me vient de l’Eternel,

Qui a fait les cieux et la terre.


 

Marianne Van Hasselt-Zondervan
mariannevanhasselt@gmail.com

 

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Reprise du Mail Hebdo lundi 30 octobre 23

Hello amie,

Comme d’habitude lors des vacances scolaires vaudoises, le Mail Hebdo fait une pause.

Du coup, nous profitons de te souhaiter de belles semaines et vacances d’automne!

Que Dieu te bénisse et te garde!

De la part des rédactrices :

Liliane Favarger
Marianne Van Hasselt-Zondervan
Marie Ray
Milvia Carraux
Monique Roggo
Sandrine Ray
Sylvie Scheidegger

et d’Evelyne Morel (mise en page)

“Ainsi je pourrai venir chez vous le coeur plein de joie, si Dieu le veut, et trouver quelque repos parmi vous. Que le Dieu qui donne la paix soit avec vous tous. Amen.”
Romains 15:32-33


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Chronique de la salle de bain (26)

Chère amie,

Est-ce que tu as déjà remarqué que dans les évangiles, Jésus n’est jamais pressé. Il prend son temps, même lorsqu’il y a des situations dramatiques. Il ne court pas dans tous les sens, ne dit pas à ses disciples «hop! hop! hop! Il va falloir se bouger les fesses les gars, on est attendu à Jérusalem demain!».

C’est interpellant n’est-ce-pas?

As-tu déjà considéré le fait de ralentir dans ta vie…?

Cette chronique est un peu plus longue que d’habitude, c’est un bon exercice pour commencer à creuser ce sujet. Installe-toi confortablement. Prends avec toi une bonne tasse de ce que tu veux et clique sur le lien!

 
 

Je te souhaite une magnifique semaine chère amie fabuleuse, formidable et fantastique!


 
 

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Chêne de justice

Hello amie,

Je suis fascinée par le chêne ! Cette passion découle de sa mention dans mon passage favori de la Bible, Esaïe 61:1-3. Cela t’intéresse que je te partage mon intérêt pour cet arbre?

Premièrement, avouons-le, il n’y a pas d’autre autre arbre aussi beau qu’un chêne. Sa forme majestueuse, ses branches élégantes et puissantes, l’ensemble des feuilles et glands si esthétiques, ses couleurs changeantes au long de l’année. Il abrite des centaines d'espèces de vie, offre de l’ombre bienvenue et va survivre aux canicules qui arriveront ces prochaines années. C’est également sûrement un lieu de rêve pour construire une cabane 😄

D’ailleurs, en 2021, est sorti un film entier sur cet arbre. Il est question d’une année complète dans la vie d’un chêne. Voici, via ce lien, une mise en appétit.

Le texte qui en parle dans la Bible, nous dit que c’est possible de ressembler au chêne. Voici ce texte:

Esaïe 61:1-3 

L’Esprit de l’Eternel, du Seigneur, est sur moi car l’Eternel m’a oint pour annoncer aux humiliés une bonne nouvelle.
Oui, il m’a envoyé afin de panser ceux qui ont le cœur brisé, d’annoncer aux captifs leur délivrance et à ceux qui sont prisonniers leur mise en liberté, afin de proclamer, pour l’Eternel une année de faveur et un jour de rétribution pour notre Dieu, afin de consoler tous ceux qui mènent deuil, et d’apporter à ceux qui, dans Sion, sont endeuillés, la splendeur au lieu de la cendre, pour mettre sur leur tête l’huile de l’allégresse au lieu du deuil, et pour les vêtir d’habits de louange au lieu d’un esprit abattu, afin qu’on les appelle « Les chênes de justice, la plantation de l’Eternel qui manifeste sa splendeur ».

Oh oui! J’aspire à cela : ressembler à un chêne, un lieu de vie qui déborde de paix, d’ombre, de bonheur, de ressources pour mon entourage, reflétant la beauté exquise de Dieu en personne, participant à Son œuvre de Rédemption pour le monde!

Mais je lis dans ce texte une condition à cela : que Dieu soit Celui vers qui j’apporte les parties de mon cœur brisé, mes chaînes, mon deuil!

Là je t’avoue que je vais souvent ailleurs pour trouver soulagement de mes maux : dans des comportements addictifs, ou en prenant des drogues douces (séries, chocolat, Instagram). J’ai milles façons de bricoler un soulagement pour ma détresse.

En Esaïe, Dieu m’invite à trouver en Lui la Bonne Nouvelle : consolation, libération, guérison. Il promet justement que mon chemin de douleur, visité par Lui, peut être transformé en un lieu de beauté, un chêne dans toute sa splendeur!
Oui, je le veux!
Toi aussi?

Affectueusement,

PS : Pour les passionnées, si l'adjectif “chêne de justice” titille votre intérêt, il y a une analyse du Bible Project avec une idée intéressante : la justice selon Dieu, est le renouvellement des relations ! https://bibleproject.com/explore/video/isaiah-61/


 
 

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L’arbre des champs donnera son fruit… (Ézéchiel 34:27)

Chère amie,

Au fond de notre verger, un vieux mirabellier chargé de petits fruits jaunes aux joues rouges étend généreusement ses branches par-dessus la barrière, au-delà de la limite de propriété. Tôt le matin, avant les grandes chaleurs, je salue le vigneron qui passe avec son tracteur. Du haut de mon échelle, je lui souhaite une belle journée. Plus tard, dans l’après-midi, des promeneurs s’arrêtent un instant pour une petite pause gourmande, puis se remettent en route, l’âme gorgée de soleil.

Ce printemps, pourtant, j’hésite un instant à faire abattre l’arbre. Pas qu’il soit trop vieux ou malade, mais à cause d’une sombre histoire de voisinage. De ces histoires que l’on écoute en secouant la tête quand on nous les raconte, en se demandant comment on peut en arriver là. Mon cœur comme une terre piétinée, volée, trahie, se débat désespérément entre colère et insécurité. Je ne sais pas comment gérer cela et me dis que ce serait plus simple de couper le mirabellier, de me couper de mon voisin, de me couper de son oppression.

C’est la générosité qui vient me sauver. La générosité de Dieu. Le souvenir que la terre est à L’Éternel, et tout ce qu’elle contient, la terre habitable et ceux qui la peuplent, me rassure. (Psaume 24:1) Je sais que son règne est un règne de tous les siècles, sa domination subsiste dans tous les âges… Les yeux de tous espèrent en lui, et il leur donne la nourriture en son temps, il ouvre sa main, et il rassasie à souhait tout ce qui a vie. L’Éternel est juste dans toutes ses voies… Que ma bouche publie la louange de l’Éternel, et que toute chair bénisse son saint nom, à toujours et à perpétuité ! (Psaumes 145)

Ainsi, les yeux tournés vers mon Dieu, le regard porté sur Sa puissance, Sa justice, Son amour, Sa bonté infinie, je choisis de laisser grandir la graine de générosité qu’il a plantée en moi, dans la confiance en lui. Je choisis de ne pas abattre l’arbre, mais de partager. Partager encore, partager quand même, partager avec reconnaissance. Partager même avec ceux qui me maltraitent.

Quand arrive le mois d’août, la récolte est plus abondante que jamais. Les branches plient sous le poids des fruits qui s’y accrochent en grappes serrées. J’en cueille pour ma famille, mes amis, mes connaissances … je fais des tartes délicieuses, des confitures sucrées … et un jour, naît au fond de mon cœur le désir de préparer des petites barquettes de mirabelles pour la distribution alimentaire organisée dans mon église. C’est comme une conviction, une douce chaleur, une joie paisible qui me met en action.

Mais après trois années éprouvantes passées à marcher dans les vallées de ma «grande tristesse», aller en ville avec la voiture pour acheter des petites barquettes est encore un défi pour moi. C’est comme si je revenais sur terre après plusieurs années d’absence. J’ai perdu mes points de repères. Je me mets en route quand même. Tranquillement. J’ai le temps. Je n’ai rien prévu d’autre.

A peine sortie de l’autoroute, dans la file, en attendant que le feu devienne vert, je vois devant moi une camionnette blanche. Je lis les inscriptions vert clair sur les portières, machinalement. Une entreprise de nettoyage. Et puis, tout en bas, en petits caractères, je lis ces mots bien connus: «Je puis tout par celui qui me fortifie» (Philippiens 4:13) Une grande joie m’envahit : Jésus est là, avec moi ! J’aime ses paroles, j’aime quand il me parle. Je ne suis pas seule.

Après, je me trompe de route et me perds dans la grande ville. Le GPS ne fonctionne pas. Mais je reste calme, je ne suis pas seule. Je tourne un peu dans les rues, je cherche ma direction et tombe sur un panneau qui m’indique le bon chemin.

Le lendemain matin tôt, je ramasse trois gros sacs de mirabelles que je distribue le soir en espérant pouvoir apporter un peu de soleil dans la misère de ces vies de douleur qui défilent devant moi. Je cueille au passage quelques sourires lumineux sur les visages.

Il reste quelques mirabelles sur l’arbre, du côté du voisin. Il ne viendra pas les récolter. Les petits fruits ne seront pourtant pas perdus. Ils feront le bonheur des oiseaux.

La générosité de Dieu qu’il me fait la grâce de saisir et de traduire dans des gestes concrets autour de moi apaise ma colère. Je peux aller dans mon jardin sans crainte en exhortant mon âme : « Loue Dieu, dans ton jardin ! » Car mieux que toutes les barrières, pare-vues ou barricades qui pourraient me protéger d’une présence malsaine et malveillante, la louange à mon Dieu me garde en paix. Chanter sa bonté et sa fidélité, sa gloire et sa puissance ouvre mon cœur à l’amour et à la bienfaisance, aussi envers ceux qui me veulent du mal.

Je comprends maintenant, dans le chapitre 13 de la lettre aux Hébreux, ce verset 16 qui suit le verset 15 : « 15 Par Christ, offrons sans cesse à Dieu un sacrifice de louange, c’est-à-dire le fruit de lèvres qui confessent son nom. 16 Et n’oubliez pas la bienfaisance et la libéralité, car c’est à de tels sacrifices que Dieu prend plaisir. » (Hébreux 13:15-16)

Louer Dieu, proclamer la grandeur de son nom, d’un cœur simple et confiant comme celui d’un enfant, confond les adversaires, impose le silence à l’ennemi. (Psaumes 8:2) Et pratiquer le bien réduit au silence les hommes insensés et ignorants. (1 Pierre 2:15) A ceci je reconnais que Dieu prend plaisir en moi, si mon ennemi n’a pas lieu de triompher de joie à mon sujet. (Psaumes 41:12)

Et non seulement cela, mais si notre lumière luit ainsi devant les hommes, en particulier devant ceux qui nous calomnient comme si nous étions des malfaiteurs, ils verront nos bonnes oeuvres et ils glorifieront notre Père qui est dans les cieux, ils glorifieront Dieu au jour où il les visitera. (1 Pierre 2:12) (Matthieu 5:16)

Par la louange, la bienfaisance et la générosité, je peux surmonter le mal par le bien dans mon jardin et rendre à Dieu gloire et honneur. Romains 12:21

Car c’est à lui qu’appartiennent, dans tous les siècles, le règne, la puissance et la gloire. Amen ! Matthieu 6:13

Je louerai l’Éternel de tout mon cœur,
Je raconterai toutes ses merveilles.
Je ferai de toi le sujet de ma joie et de mon allégresse,
Je chanterai ton nom, Dieu Très-Haut!
Mes ennemis reculent, ils chancellent … devant ta face …
L’Éternel règne à jamais …
Chantez à L’Éternel, qui réside en Sion,
Publiez parmi les peuples ses hauts faits!
Psaumes 9


 

Sylvie Scheidegger
e-mail

 

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Cailloux précieux

Hello amie,

J’ai coupé, séparé, à peine trié et fini par en jeter un max.

C’est bon signe! Très bon signe!! Ça me montre que je passe à autre chose et que je retrouve la pêche!!!

C’est à l’occasion d’un passage du premier de mes « chicoufs » que j’ai fait le tri.

Je ne sais pas ce qu’ils ont en ce moment mes petiots, mais ils sont fans de pierres précieuses. En fait, n’importe quel caillou se transforme en pierre précieuse pour eux et ils se retrouvent riches de brouettes de peu de choses.

Alors voilà que le premier de l’équipe voulait à tout prix un collier avec une pierre « précieuse » au bout. Il m’a cassé les oreilles toute la matinée avec son fameux collier qui se transformait parfois en bracelet. Du coup, je ne savais plus ce qu’il voulait… et lui non plus d’ailleurs.

Finalement, j’ai eu L’idée : c’est moi qui allais le lui faire son collier. J’allais trouver de quoi faire dans une boîte où j’avais remisé plein de vieux bijoux en attendant je ne sais quoi. J’ai ressorti la boîte en question et j’ai commencé à trier, démêler, couper, jeter et finalement récupérer ce qui était de l’ordre du caillou. Pour le reste, je me suis surprise à tout jeter sans états d’âme.

En faisant ce petit job j’ai réalisé que j’étais aussi en train de faire du tri dans mon cœur et dans ma tête.

« Seigneur, tu me sondes et tu me connais, tu sais tout de moi : que je sois assise ou que je me lève, tu comprends de loin tout ce que je pense. » Psaume 139.1-2

Oh que oui !!!

Il y a encore quelques trésors de pacotilles restés dans mon cœur. Des sortes d’habitudes « décoratives » qui m’encombrent plus qu’autre chose, comme cette peur d’oser dire non, peur d’oser naviguer contre le vent, peur d’oser prendre ma place dans certaines situations… en fait c’est juste « la peur d’oser » tout ça.

Là, c’est Dieu qui est en train de démêler, trier, séparer, couper, jeter.

Il démêle les coins tortueux de mon cœur. Il sonde la valeur de chaque chose. Il coupe là où ça s’est noué. Il sépare le bon du mauvais. Jette ce qui ne convient pas. Met en valeur ce qui le vaut.

Gros job. Je commence à comprendre un peu mieux cette année de restitution que je vis.

Je Le laisse faire… sans (trop) d’états d’âme.

Petit à petit, Il me refait un collier avec juste ce que Lui veut y mettre. Un collier d’amour sur un fil de sagesse confectionné avec ce qu’Il a choisi : des pierres de valeur, de liberté, de grâce, de pardon… Un collier créé par Lui… juste pour moi. Un collier léger, qui ne m’encombre pas. Un collier sans culpabilité ni faux devoirs.

Mon « chicouf » no 1 a aussi fini par l’avoir son collier de « pierre précieuse ». Un collier juste pour lui. Un collier précieux, pas pour la pierre qui le conçoit, mais parce qu’il a été confectionné spécialement pour lui, avec amour, par sa Mami.

« Car ce n’est pas un esprit de timidité, de lâcheté ou de défaitisme que Dieu nous a donné, mais un esprit de courage, d’amour et d’enthousiasme, c’est un esprit actif et aimant qui nous rend forts et capables d’aimer ; il nous donne un jugement sain et une parfaite maîtrise de nous-mêmes. » 2 Timothée 1.7


 

Milvia Carraux
nouvelles@netplus.ch

 

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Rien... toujours rien...

Hello amie,

« Ensuite, Elie dit à Achab : Allez, va manger et boire, car j’entends le grondement qui annonce l’averse. Achab alla manger et boire, tandis qu’Elie montait vers le sommet du mon Carmel où il se prosterna jusqu’à terre, le visage entre les genoux. Il dit à son jeune serviteur : Monte plus haut et regarde du côté de la mer. Celui-ci monta, scruta l’horizon et revint dire : Je ne vois RIEN. » 1 Rois 18.41-43a (version BDS)

Cet étrange histoire arrive après 3 ans et demi sans qu’aucune pluie ne tombe sur le pays.
Par la foi, le prophète Elie annonce que la pluie va arriver. Il se prosterne et prie et il s’attend à ce que Dieu l’exauce. Mais rien ne se produit.
Connais-tu cette sensation, où tu crois fermement à quelque chose, où tu pries pour cela avec ferveur et en ayant la ferme conviction que Dieu va répondre, puis rien ne se produit ou du moins pas comme tu te l’attendais ?
Elie aurait pu se dire tant pis, Dieu n’a pas voulu. Puis s’en aller laissant la responsabilité de ce vide à Dieu … et l’histoire se serait arrêtée là.
Elie aurait pu se décourager ou être déçu vis-à-vis de Dieu pour ce RIEN en dépit de sa foi et de ses prières. Il aurait pu jeter l’éponge … et l’histoire se serait arrêtée là.
Elie aurait pu aussi douter de son appel de prophète et remettre en question ce rôle qui lui avait été confié par Dieu… et l’histoire se serait arrêtée là.
Mais Elie a choisi de persévérer dans la prière. Voici donc la suite de l’histoire :

« Elie l’envoya sept fois pour regarder. A la septième fois, le serviteur annonça : je vois venir un petit nuage qui s’élève de la mer, il n’est pas plus grand que la main d’un homme.» 1 Rois 18.43b-44a (version BDS)

Elie s’est remis à prier encore une fois, il envoie son serviteur : RIEN. Puis encore une fois : toujours rien. RIEN, RIEN et RIEN. Ce message lui revient six fois.
Puis, enfin la septième, un petit nuage minuscule se pointe à l’horizon. Nous sommes ici très loin de l’averse qu’Elie avait précédemment annoncée au roi.
Moi, à la place d’Elie, c’est sûr, j’aurais douté. Est-ce vraiment la réponse à mes prières ou une nouvelle désillusion ?
Elie ne doute pas et reconnaît dans ce minuscule nuage le début de l’exaucement de ses prières.

« Alors Elie lui ordonna : Va dire à Achab : Dépêche-toi d’atteler ton char et de rentrer chez toi, sinon la pluie te bloquera. Déjà, de tous les côtés, le ciel s’obscurcissait d’épais nuages poussés par un vent de tempête. Soudain, une pluie torrentielle se mit à tomber. » 1 Rois 18.44b-45a (BDS)

Dans notre vie de foi, nous vivons souvent des périodes de « sécheresse » et attendons l’intervention divine de Dieu que ce soit pour une guérison physique, pour une libération, pour une provision ou tout autre chose essentielle à notre vie ou survie. Parfois le temps est long avant qu’un nuage d’espoir ne soit visible à l’horizon.
Personnellement, lors de telles situations, je me décourage rapidement. Ce passage au contraire est un encouragement à persévérer, même lorsque ce RIEN persiste.
Persévérer dans la prière et dans notre foi sur l’intervention de Dieu, jusqu’à ce que la guérison, la libération ou les victoires surviennent.

Y’a-t-il une ou plusieurs prières dans ta vie pour lesquelles tu ne vois rien bouger ?

Aujourd’hui plusieurs personnes blessées que je connais attendent, depuis trop longtemps à mon goût, de pouvoir retrouver toutes leurs capacités physiques ou parfois juste de ne plus souffrir de douleurs. Aujourd’hui plusieurs personnes ont besoin d’un déluge de gouttes d’espérance dans leur vie après des années de sécheresse. Je prie pour ces personnes, mais je ne vois rien.
J’ai besoin de persévérance pour continuer à prier malgré tout. J’ai besoin de foi pour discerner les petits nuages d’espoir qui annoncent l’intervention prochaine de Dieu.
Dans Jacques 5.15-18 qui fait référence à cette histoire, il est dit qu’Elie était un homme tout à fait semblable à nous. Sa prière n’a pas été exaucée car il était un prophète ou plus important qu’un autre, mais elle a été exaucée, car selon ces versets bibliques : la prière insistante d’un juste a une grande efficacité !

Aujourd’hui, pour quel(s) domaine(s) et/ou personne(s) as-tu besoin de persévérance et de foi ?

Quelle(s) prière(s) souhaites-tu réitérer à Dieu ?

Encourageons-nous à persévérer dans la prière et prions les uns pour les autres !

« La prière faite avec foi obtiendra la guérison du malade et le Seigneur le relèvera. S’il a commis quelque péché, il lui sera pardonné. Confessez vos péchés les uns aux autres et priez les uns pour les autres, afin que vous soyez guéris. Quand un juste prie, sa prière a une grande efficacité. Elie était un homme tout à fait semblable à nous. Il pria avec insistance pour qu’il ne pleuve pas et, pendant trois ans et demi, il ne tomba pas de pluie sur le sol. Puis il pria de nouveau et le ciel redonna la pluie, et la terre produisit ses récoltes. » Jacques 5.15-18 (version BDS)


 
 

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Je suis aimée

Hello amie,

Cela signifie que quelqu'un pense à moi, prie pour moi et m’encourage.
Ma mère fait partie de ces personnes qui m’aiment. Mon mari, mes sœurs et mes amis témoignent eux aussi concrètement leur amour.
Ces dernières années, j'ai pu recevoir plus d’amour car il me touchait plus, je le ressentais plus souvent. Il est vrai que j’ai aussi ressenti plus de chagrin; mais amour et peine ne vont-ils pas souvent ensemble.
Là je fais une pause, je me relis et je parle à mon âme. Prends, toi aussi, une pause pour te rappeler que tu es aimée.
Celui qui m'a créée, qui t'a créée, a rendu le fait d'être aimée possible parce qu'Il est amour.
Depuis le commencement il nous a aimé, et par son amour nous sommes devenus vivants.

Psaume 104:24

Tu as fait beaucoup des choses, Seigneur

Tu les as toutes faites avec sagesse.

La terre est remplie de ce que tu as créé.

Le Tout-Puissant, créateur de la terre, Seigneur des armées célestes est l’amant de mon âme. C'est lui qui m'a créé. Il a formé le paysage de mon âme. Les choses que j'aime, que je désire, dont j’ai ardemment besoin. Il a implanté tout cela en moi.
Il me donne la capacité de jouir, d’admirer la beauté, d’être touchée, écoutée, et de ressentir l’amour.

Dieu m'a créé très belle et très bonne.
Il m’aime
Il me veut du bien.
Il murmure à mon coeur.
Il m’attire à Lui
Il m'invite à une relation plus intime.
Il m'entoure.
Il prend soin de moi.
Il me bénit.
Il me donne de doux moments à chérir.

Un câlin, des clochettes de moutons, un magnifique lever de soleil, des étoiles scintillantes, un ciel toujours changeant, une forêt colorée, tout cela pour me dire qu'Il m'aime.
Toi aussi, Il te bénit par sa bonté et son attention. Il t'entoure de signes qui montrent son amour et sa tendresse.
Quelles sont les choses dans ta vie où tu reconnais l’amour de Dieu qui te permettent alors de recevoir son amour ?

Jérémie 31:3 “De loin, l'Eternel s'est montré à moi:
Je t'aime d'un amour éternel, c'est pourquoi je te conserve ma bonté.”


 

Marianne Van Hasselt-Zondervan
mariannevanhasselt@gmail.com

 

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Désherber

Bonjour chères amies,

Non, je ne suis pas devenue jardinière depuis que j’ai pris ma retraite! Néanmoins j’ai eu le privilège de garder la maison, et le jardin, d’amis pendant plus de deux mois, et un élément de jardinage m’a interpellée.

Après un mois ce n’était plus un jardin mais la jungle ! Et tout à coup j’ai réalisé que même les chemins étaient recouverts d’herbes envahissantes. Si dans ce jardin, en permaculture, je ne connaissais pas toutes les plantes et ne voulais pas arracher ce qui est bon, je savais que sur les chemins je pouvais travailler. Je m’y suis mise et en quelques jours la jungle s'est transformée en jardin bien délimité. Je n’ai pas eu l’énergie pour tout nettoyer mais j’ai veillé à entretenir quelques chemins et quelques plates-bandes.

Quelles sont les herbes envahissantes de nos vies ? Quels sont les éléments qui nous empêchent de voir clair, ou qui sont tellement présents qu’ils nous empêchent de discerner le chemin ? Ils seront différents pour chacune de nous, mais prenons soin de désherber.

La peur du changement peut être un élément envahissant. Je n’ose pas essayer car je ne sais pas où cela va me mener. N’oublie pas, tu peux toujours arrêter et reprendre ton souffle avant de continuer.

Le regard des autres est de plus en plus ce qui envahit et pourrit la vie de certaines de mes amies. Elles imaginent tellement de choses dans le regard des autres, même des inconnues, que cela les bloque et les empêche de se voir telles que Dieu les voit.

La paresse, ou la passivité sont aussi des envahisseurs. Je ferai demain ! Alors je suis surprise que je n’arrive pas à faire les choses même banales. Mais parce que des choses importantes “traînent” mon esprit n’est pas non plus prêt pour les choses plus simples ! Alors il me faut désherber !

Aujourd’hui, quelles sont tes herbes envahissantes et que vas-tu faire avec ? Tu peux les laisser, mais alors les belles choses et les beaux fruits qui poussent ne se verront peut-être pas. Désherber c’est du travail, mais combien le résultat en vaut la peine. Prends le temps mais n’attends pas trop longtemps !

Pour terminer, quelques versets bibliques qui nous encouragent à la diligence.

“Garde ton cœur plus que toute autre chose, car de lui jaillissent les sources de la vie.” Proverbes 4:23

“Les projets de l'homme actif, de la femme active, sont tout profit…” Proverbes 21:5

“Le paresseux a des désirs qu'il ne peut satisfaire, tandis que les personnes actives sont comblées.” Proverbes 13:4

“Ainsi, mes frères et soeurs bien-aimés, soyez fermes, inébranlables. Travaillez de mieux en mieux à l'œuvre du Seigneur, sachant que votre travail n'est pas sans résultat dans le Seigneur.” 1 Corinthiens 15:58

“Ne négligeons pas de faire le bien, car nous moissonnerons au moment convenable, si nous ne nous relâchons pas.”  Galates 6:9


 
 

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Chronique de la salle de bain (25)

Bonjour chère amie,

Très heureuse que tu sois au rendez-vous après cette pause estivale. Je ne sais pas si tu reviens plus fatiguée que lorsque tu es partie en vacances. Souvent nous avons de la peine à nous arrêter et «profitons » que nous avons plein de temps libre pour faire ce que nous n’avons pas pu accomplir pendant le reste de l'année. Nous nous retrouvons avec un agenda de ministre sans laisser place au silence et à la réflexion.

J’espère que cette chronique t’inspirera pour entamer une rentrée pleine de changements.

Amitié,

 
 

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La détente et mon Dieu

Hello amie,

Ce que Dieu touche, dans mon cœur ces temps, est associé à ces magnifiques dessins d’Anne Bauer (elvy-illustration)

Ces images me font un bien fou car j’y vois Jésus qui aime faire partie de nos activités de détente. Il aime cela, autant qu’Il aime quand nous collaborons avec Lui dans la construction de Son Royaume, notre travail du quotidien.

Cette pensée me touche beaucoup et fait que je L’aime encore plus!

Le réalises-tu aussi?

Jésus aime passer du temps fun avec nous, que ce soit de sillonner notre jardin avec nous dans les belles lueurs de l’aube, marcher avec nous jusqu’à la cime de notre montagne préférée, patauger avec nous dans le lac un jour de canicule, regarder avec nous notre série préférée. Je te laisse ajouter ton activité favorite 😃

Penses-tu à l’inviter consciemment dans tes temps de détente? Je crois que cela L’honore et Le réjouis qu’on L’inclu!

Les récits des évangiles témoignent des nombreuses heures que Jésus a passé avec Ses disciples pendant les 3 ans et demi de Son ministère. On peut visualiser, en lisant en filigrane, tous les moments non rapportés. Imagine d’avoir Jésus à table pendant 3 heures de temps, imagine ces longues heures de marche pour traverser le pays en Sa belle compagnie, imagine les réveils en plein air dans Sa proximité, ces moments de small talk entre les moments d’enseignement et tous les fou-rires entre deux!

L’excellente série “The Chosen” réussit avec brio à nous faire voir ces instants de détente entre Jésus et Ses disciples. J’aime particulièrement observer comment ils dormaient - cela a dû être si incroyable de faire du camping avec Jésus!

Comment pourrions-nous aujourd'hui, consciemment, vivre nos temps de détente en incluant Dieu? Arrives-tu à Le visualiser? Laisse aller ton imagination.

Pour revenir à ces images dessinées par Anne, Dieu est dans le détails de nos vies même à notre insu. Ces surfeurs ne voient pas le visage, qu’Anne nous fait voir, de Jésus tout près. Pourtant Il est avec, dans leur moment de bonheur. Cette grimpeuse non plus ne soupçonne pas la présence si intime de Dieu devant elle. Mais Il est là, tout tout près.

Dieu est si proche de nous, si intéressé par les détails de nos vies, si désireux de faire avec nous, nous invitant à Lui partager nos moments de plaisir. Il est le Papa parfait, présent et impliqué dans nos vies. Rien de nos vies n’est trop futile pour Lui. Si cela nous préoccupe, nous intéresse, Lui aussi!

As-tu une idée comment tu pourras inclure Jésus aujourd’hui dans les moments fun de ta journée et imaginer l’expression de joie sur Son beau visage dans ta précieuse compagnie? Prends un moment pour programmer cela maintenant si tu le veux.

Je te partage une prière:

“Mon cher Papa d’amour!

Quel honneur que Tu désires faire partie de ma vie. Comment cela peut-il être possible? Les cieux ne peuvent Te contenir et pourtant Tu me dis que Tu es mon tendre Papa, si près de moi à tout instant.

Je suis submergée par l'émerveillement en pensant à Ton intérêt pour moi. C’est inouï!

J’aimerais T’inclure à chaque instant de ma journée aujourd’hui. Aide-moi à y penser stp.

Je suis si dispersée et je laisse si souvent ma journée m’emporter dans sa course folle en avant.

Donne-moi des moments suspendus où je m'arrête et vis consciemment avec Toi, mon travail et aussi surtout mes joies! J’aimerais apprendre à rire avec Toi, à me prélasser avec Toi, à T’offrir la meilleure partie de ma vie!

Je T’aime mon Papa!”

 

A toi amie, je souhaite une belle semaine comblée par Sa douce présence!

 
 
 

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Source: https://elvy-illustration.com/produit/cart...